jeudi 7 juillet 2016

JEU 19 : "Epousailles"




Ou qui ouvrit son cœur et quitta sa prison,
Cueillant avec bonheur  des merveilles à foison,
Avérées mais secrètes, dans son petit bagage.

Apaisé au profond, le voici qui s’engage
Sur le simple sentier de la belle oraison
Offert à tout marcheur, sans écu ni blason,
Dont le vivant désir est d’aimer le plus sage.

Plus fort que toute foi est le savoir des yeux
Ouverts sur l’horizon des mystères et des dieux,
Contemplant à loisir dans la haie d'aubépine

La gloire et le miracle du poème enfantin
Mais aussi magnifique en un petit matin
Où s'épousent la bruine et l'aurore câline
.
.

8 commentaires:

  1. On est à la noce avec toi, Amezeg !
    Ces épousailles entre l'aube et la pluie sont splendides.
    J'adore !
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. Merci Célestine ! pour ce très aimable encouragement à épouser les mots...
      J’espère qu’il ne me fera pas perdre la boule ;-)

      Amezeg

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  2. Jolies noces que ne renierait pas Joachim.

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    1. Merci Eeguab ! Joachim n’en tirerait sans doute pas les yeux "exophtalmés" du Wolf de Tex... ;-)

      Amezeg

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  3. Ton poème, Amezeg, prolonge avec beauté le précédent...qui se terminait déjà par une union...

    Serais-tu, cet été, parti marcher sur les chemins ?

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    1. Été plutôt sédentaire, La Licorne, sauf imprévu... Ce chemin particulier apparaît en filigrane sur les chemins du monde qu’il peut croiser ou suivre par moments...
      Merci pour la beauté que tu accordes à ce petit sonnet "de contrebande" ! ;-)

      Amezeg

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  4. Très joli sonnet, un voyage tout intérieur,
    ouvert à l'invisible et aux petites choses,
    où la fin est un commencement!
    Merci,
    Michelle xxx

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  5. Merci Michelle !
    Les petites choses sont grandes lorsque l’invisible est présent à l’œil et au cœur du pèlerin, tant il est vrai que « l’Esprit nous unit dans son large dessein » comme tu nous l’as rappelé en tirant habilement "la sonnette" sur les traces de Gégé...

    Amicalement,
    Amezeg :-)

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