Pour l'atelier Mil et Une
Il y avait deux écoles :
celle où l'on s'allongeait sur le divan
et où le psy vous écoutait (ou faisait semblant),
en émaillant vos propos de "hum, hum"
afin que vous ne vous arrêtiez pas...
et puis, l'autre, plus moderne,
où vous vous asseyiez devant lui,
où il vous regardait dans les yeux...
La première, freudienne, ne me disait rien qui vaille...
je sentais que j'allais "tourner en boucle",
parler "sans fin" de papa, maman, la bonne et moi...
La deuxième me plaisait et m'intimidait à la fois.
Comment faire pour trouver ses mots
quand la présence de l'autre s'impose autant à vous ?
N'allais-je pas bafouiller, "trembler" ?
Allais-je supporter ce long monologue,
ce "huit clos" à deux ?
Allez, le temps n'était plus à l'hésitation...
Passant par-dessus mes résistances,
je pris une longue respiration et je frappai à la porte.
Chaise ou divan ?
On verrait bien.
.
La Licorne
.
Le divan divin ou dit autre chose, bière ou alcool, et le patient dit vague à l'âme et à lame.
RépondreSupprimerT'as fait Lacan ? ;-)
RépondreSupprimerLe divan dit vingt ? Et le pas-cent dit "(h)ui(t)"...(ou non)
RépondreSupprimerJ'adore le dessin !
RépondreSupprimer(c'était bien une remarque de scientifique, ça...)
Ouais, un matheux, à coup sûr !
SupprimerAsise ou allongée, c'est pareil : à la fin, tu les allonges ! ;-)
RépondreSupprimer:-)
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