Entonnent dans le vent leur murmure-prière...
Sous la voûte du ciel, des branches par milliers
Dessinent la dentelle d'un vitrail de lumière
Tout scintille et me parle ; je traverse la nef
De la forêt sacrée, m'incline et m'extasie
Devant tant de beauté. Mon cœur devient le fief
D'une joie pure et douce, d'un infini merci.
J'écoute les notes frêles de l'oiseau inconnu
Qui chante le bonheur d'un continent perdu
Qui perce le silence d'un air de flûte aiguë
Je suis la mélodie du ruisseau vagabond
Qui mousse et se trémousse de caresses en rebonds
Et je m'allonge, émue, sous une pluie de rayons.
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La Licorne
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Quand la vie nous blesse, la forêt est un havre bienfaisant.
RépondreSupprimerMerci de le rappeler
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Le contact avec la nature, les promenades en forêt toujours eu un pouvoir apaisant sur moi, et c'est mon meilleur tranquillisant, en effet !
SupprimerMais j'y vais aussi quand je vais bien...! :-)
Bises.
Chérir la nature, oh combien ton texte est nécessaire.
RépondreSupprimerOn chérit la nature...et elle nous chérit aussi, je crois...:-)
SupprimerBelle journée à toi, Eeguab !
Un bien joli balancement, un bien joli rythme naissant de ta plume et de toi, La Licorne, pour cette mélodie qui nous chante le secret du Sacré de toute la Création, le secret de l’attention ou de l’inattention, celui de l’ouverture ou de la fermeture.
RépondreSupprimerEt puis, cet « infini merci » que l’on prononce en soi, reconnaissant/e, émerveillé/e ; ce « merci » sans lequel rien n’est pleinement Vie, rien n’est pleinement Joie...sans lequel les sentiers sous nos pas ne sauraient rejoindre parfois le sentier le plus large unissant toutes les voies.
Tu es, il est, elle est, nous sommes, vous êtes, ils et elles sont parfois « la mélodie du ruisseau vagabond » :-))
Amezeg
:-)
RépondreSupprimerMerci Amezeg !
C'était "je suis, tu suis, il suit, nous suivons" la mélodie du ruisseau vagabond...mais j'aime bien qu'il y ait doute sur la nature...du verbe !
Oui, je suis facilement émerveillée et reconnaissante devant la beauté de ce qui nous entoure, et en particulier face aux arbres, aux fleurs, aux rivières...
Récemment, j'ai passé une heure entière à contempler les nuages...d'énormes cumulo-nimbus, extraordinaires car très très changeants au fil des minutes...
C'est ma TV à moi !
Bises.
On suit les mêmes chaînes, je vois ! ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est parce qu'on a les mêmes antennes ! ;-)
SupprimerTrès joli sonnet dans le fond et dans la forme! L'arbre m'a toujours paru le symbole de la vie, il nous a toujours vu nous mettre sous toit, en temps de pluie ou en temps de soleil fulgurant. Et puis que c'est bien dit:
RépondreSupprimerJe suis la mélodie du ruisseau vagabond
Qui mousse et se trémousse de caresses en rebonds
Et je m'allonge, émue, sous une pluie de rayons.
L'arbre est un merveilleux symbole...et il nous ressemble tant...
SupprimerComme nous, il a des racines bien terrestres et la tête dans le ciel...
Ravie que tu apprécies ma poésie, Bizak...
Tu sais que j'apprécie aussi la tienne !
Un petit sonnet bizakien ? :-)
Wow, j'aime beaucoup, la finale est magique!
RépondreSupprimerMichelle