Dans un (tout) autre style... ;-)
Jamais content
Bon Dieu, qu'est-ce que c'est que c'monde étrange ?
Qu'est-ce que j'fous là ? Par où on sort ?
J'me sens comme un carré au milieu des losanges
Pis c'est qui qu'a inventé la mort ?
Si c'est toi, je t'le dis : faut qu'ça change !
Y'a des jours où ça va pas fort !
Regarde en bas, soulève ta frange !
C'est quoi cette terre qui tourn' pas rond, mille sabords
Autour d'une drôle de boule orange ?
Pourquoi on doit faire tant d'efforts ?
Pourquoi c'est toujours les mêmes qui "engrangent" ?
Et pourquoi j'me pose tant d'questions sur mon sort
Pendant qu'les autres y boivent, y mangent
Y bossent, y tweetent, y font du sport ?
Sans compter ceux qui s'vautrent dans la fange...
Ceux qui tueraient pour un peu d'or...
J'sais pas comment t'as dosé ton mélange
Mais y s'font tous la guerre, c'est gore !
Un joli monde que celui-là, Milord !
...ça pue l'essence, ça pue le chlore
La mer, elle sent l'huile de vidange
J'te parle pas d'la faune et d'la flore...
Non, sans dec, cette foutue vie, j'l'échange
Tout de suite, sans un remords
Contre celle de...tiens, celle d 'un ange
Un ange, c'est cool, ça rêve, ça dort
Et pis en plus personne le dérange
Vu qu'on n'y croit plus, c'est tout confort...
Alors, c'est bon, tu dis oui, c'est d'accord ?
Merci mon Dieu. Vrai ! ça m'arrange !
...
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Bon Dieu , qu'est que c'est que c'monde étrange ?
Qu'est-ce que j'fous là ? Par où on sort ?
J'me sens comme un con au milieu d'ces nuages roses et oranges...
Non, mais c'est quoi, c'nouveau décor ?
Elle est où mon amie Solange ?
Et pis, ces ailes, ça m'gratte à mort...etc.
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Réponse...divine
(envoi d'Amezeg) :
Ah ! Diable ! Tonnerre de Brest et mille sabords !
J’naviguais tranquillement, sans même tirer un bord,
Et v’là qu’ monte, c’est pas du Mont Thabor,
Une détresse me poussant aux remords.
On voudrait p’t -être que J’arrange
Les vains désordres qui dérangent
L’idéaliste, le turfiste et l’agent de change...
Croyez-moi, la main parfois Me démange
De lâcher la barre, de virer tout à fait de bord,
De laisser le monde et de rentrer au port...
Mais, peuchère ! Je suis le monde, Je suis le port,
Et Je suis aussi la détresse, la joie et tout le saint ressort
Qui animent cette pauvresse Me suppliant si haut et fort...
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