lundi 12 novembre 2018

JEU 41 : Marseillaise écologique


Marseillaise écologique


Aujourd'hui la Terre nous supplie...
Le jour du choix est arrivé !
Rejetons toutes les tyrannies
Qui nous maintiennent divisés
L'étendard de l'espoir est levé !
Regroupons-nous, voix solidaires
Pour dire que nous ne voulons pas
Du règne de cet argent-roi
Qui détruit la vie, la joie, la Terre ...




Tous debout, citoyens !
Tous ensemble, marchons
Marchons, chantons, 
Pour qu'une eau pure
Abreuve nos sillons ...
.
La Licorne





jeudi 1 novembre 2018

JEU 41 : Nouvel hymne




Ce mois-ci, nous allons commémorer un peu partout
le centenaire de l'armistice de 1918...
A cette occasion, il est très probable 
que nous entendrons résonner plus d'une fois, 
dans nos campagnes et ailleurs...
notre célèbre "hymne national".

Malgré mon amour sincère pour ce beau pays, 
je dois dire qu'à chaque fois que je l'entends, 
les paroles me font -comment dire-
froid dans le dos...
Et il me semble que je ne suis pas la seule dans ce cas.

Je vous propose donc, si vous en êtes d'accord, 
un thème légèrement sacrilège mais libérateur : 

Réécrire les paroles de la Marseillaise



Vous pouvez tout changer,
le thème de la nouvelle chanson est entièrement libre...
(et donc pas forcément patriotique)
la seule contrainte étant que les nouvelles paroles 
ne soient pas "guerrières"...
et que, bien sûr, la mélodie soit respectée.

Voilà...

Chantons, chantons...
Qu'un texte pur
Naisse sous nos crayons...

Et que Rouget de Lisle nous pardonne ...;-)
.

Envoi à undeuxtrois4@orange.fr

Date limite :
21 novembre 2018
.

La Licorne

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P-S :  Pour écouter un précurseur dans ce domaine
cliquez ICI 




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dimanche 21 octobre 2018

Ecrire


Vos poèmes, tous plus beaux
les uns que les autres, m'ont émue...

J'aimerais, en guise de remerciement,
vous offrir une chanson...
peu connue, mais magnifique, 
de Charles Aznavour....

La Licorne 



Rêver, chercher, apprendre
N'avoir que l'écriture et pour Maitre et pour Dieu
Tendre à la perfection à s'en crever les yeux
Choquer l'ordre établi pour imposer ses vues
Pourfendre

Choisir, saisir, comprendre
Remettre son travail cent fois sur le métier
Salir la toile vierge et pour mieux la souiller
Faire hurler, sans pudeur, tous ces espaces nus
Surprendre

Traverser les brouillards de l'imagination
Déguiser le réel de lambeaux d'abstraction
Désenchainer le trait par mille variations
Tuons les habitudes
Changer, créer, détruire

Pour briser les structures à jamais révolues
Prendre les contrepieds de tout ce qu'on a lu



S' investir dans son Oeuvre à Coeur et corps veux Tu.

Écrire ta peur de sueur, d'angoisse
Souffrant d'une étrange langueur
Qui s'estompe parfois mais qui refait bientôt surface
User de sa morale en jouant sur les moeurs
Et les idées du temps

Imposer sa vision des choses et des gens
Quitte à être pourtant maudit
Aller jusqu'au scandale
Capter de son sujet la moindre variation

Explorer sans relâche et la forme et le fond
Et puis l'oeuvre achevée, tout remettre en question
Déchiré d'inquiétude

Souffrir, maudire
Réduire l'art à sa volonté brulante d'énergie
Donner aux sujets morts comme un semblant de vie
Et lâchant ses démons sur la page engourdie
Écrire, Écrire
Écrire comme on parle et on crie

Il nous restera ça
Il nous restera ça


vendredi 19 octobre 2018

JEU 40 : Pour toi




Pour toi

La solitude d’un coup empoigne mon cœur
Un jour, demain, tu partiras emportant la douceur
Auréole de ma vie, tu t’envoles vers un refuge sûr 
Et je me souviendrais des moments vécus
C’est formidable de se rappeler ce que nous avons vu


Feuille virevoltant dans l’heure de rosée
Roseau s’agitant au son des violons parfumés
Aile légère qui captive la lumière
Bateau affrontant les secousses de la mer
Chasseur en sanglots libérant la couleur


Parfum suffocant de la nouvelle Aurore
Qui en chantonnant tutoie les astres
Comme un effluve de vent d’innocence
Le dos bien droit et le front pur
Et ignorant la langueur des regards


mercredi 17 octobre 2018

Un après-midi comme les autres


Pour l'atelier "Treize à la douzaine"




Elle termina lentement sa vaisselle, regarda le cadran de l'horloge et vit qu'il était 14 heures.
Que pouvait-elle bien faire cet après-midi , afin d'éviter la lente et désespérante coulée du temps,
le tic-tac monotone des secondes inutiles à l'abri des persiennes
et du soleil encore vif d'un automne débutant ?

Elle envisagea tour à tour quelques possibilités :
Sortir de sa "bulle" et aller faire l'accueil chez Emmaüs ?
Finir la broderie de fleurs sur les espadrilles de sa petite-fille ?
Aller ramasser les dernières courgettes du jardin partagé ?
Partir dans les magasins à la recherche d'un fermoir neuf pour son collier ?
Allumer la radio et écouter les opinions des uns et des autres 
sur le remaniement ministériel ?
Non, rien de tout cela, finalement...
Sa décision était prise. 
Adieu les futilités ! 
A son âge, chaque jour était précieux.

Elle attrapa une feuille blanche et de sa plus belle écriture,
  un léger sourire aux lèvres, elle commença :
 
Cher monsieur, 
je m'appelle  Simone, j'habite le même immeuble que vous
et cela fait plusieurs semaines que je me dis
que je serais heureuse de faire votre connaissance...

La Licorne
.



Mots qu'il fallait placer :
1 fermoir
2 possibilité
3 accueil
4 prise
5 opinion
6 courgette
7 finir
8 cadran
9 bulle
10 espadrille
11 broderie
12 persiennes

et le 13ème pour le thème :  écriture

 

Jeu 40 : Aux enfants de demain


Aux enfants de demain

La gageure de demain sera celle du cœur
Un monde est à construire, un monde où la douceur
Auréole les êtres. Et d’un pas vraiment sûr
Que l’on marche vers ce que l’on n’a pas vécu
C'est un défi majeur, sans rien de déjà vu.
Feuilles, fleurs, ciel, prairies perlant sous la rosée
Roseau, pierres, volcans, bois et champs parfumés
Ailes d’oiseaux, coquelicots, ombres et lumière
Bateaux échevelés sur l’écume de mer
Chasseurs de rêves, enfin, hissez donc les couleurs
Parfums poivrés, jasmins, étincelantes aurores
Qui tournez constamment dans la ronde des astres
Comme vos voix d’enfants en leur verte innocence
Le message jaillit, vos sentiments sont purs ,
Et vous, soyez l’espoir qu’embrassent nos regards



samedi 13 octobre 2018

Les marques du temps







Bon anniversaire !

La Mamma, radieuse, tend sa jour ridée et accueille les embrassades , tandis que les deux guitares tziganes entament un chant que tous reprennent en tapant des mains...
Il faut voir dans ses prunelles le feu qui pétille de plaisir...
Il faut savoir lire au coin des yeux ses neuf décennies de labeur et de joies, de soucis et d'adversité, de peines et de réjouissances.

C'est qu'elle est encore coquette, l'aïeule, elle a sorti ses dentelles et mis du rouge sur ses lèvres...comme au temps où elle plaisait aux garçons, au temps de Trousse-chemise, de la bohême, des bals du samedi soir et des plaisirs démodés.
Entourée de ses enfants et de ses petits-enfants, elle rayonne...

Et pourtant...

Sur ma vie passe soudain une ombre...l'ombre du temps qui file à l'allure d'un cheval fou...hier encore, j'avais vingt ans...nous vivions dans la folie du moment présent et nous étions tous éternels...et aujourd'hui...la vie nous rattrape...et étend ses ombres...sur notre automne.

"Tu viens danser ? me dit ma plus jeune soeur, avec son sourire lumineux...ça te fera du bien...j'ai l'impression que tu t'laisses aller à la mélancolie, frangin ! Allez...c'est la fête...
Giorgio, joue-nous un titre de Charles !
Oui...celui-là...je l'adore...

"Emmenez-moi" 
La la la la....La la la...

Danse...danse...mon frère...
On est tous là, heureux...


Et demain est un autre jour"...:-)


La Licorne


La consigne était:

Placer les titres suivants de Charles Aznavour :

Les plaisirs démodés
Et pourtant
Les deux guitares
La Mamma
Bon anniversaire
Il faut savoir
Hier encore
Tu T'laisses aller
Sur ma vie
Trousse-chemise

plus un à votre choix....
(La bohême, Emmenez-moi...) 





jeudi 11 octobre 2018

JEU 40 : Rencontre aquatique

 

La belle Tupaï, île en forme de cœur :
Un havre de paix, une oasis de douceur
Auréole de romantisme et de poésie bien sûr
Et surtout l'écrin merveilleux dans lequel j'ai vécu...
C'est là qu'un beau jour je l'ai vu.

Feuilles vertes des cocotiers, calices de rosée
Roseau du sud, corail blanc et vents parfumés
Ailes légères, oiseaux de lumière
Bateaux qui, prudents, restent au loin sur la mer
Chasseurs d'images venus d'en haut admirer les couleurs

Parfums inouïs qui montent des aurores
Qui semblent s'élever dans le ciel jusqu'aux astres
Comme un appel éperdu au retour d'une certaine innocence.

Le dauphin du lagon avait la peau lisse et les yeux purs
Et pendant une seconde (ou un siècle....qui sait ?),
au coeur de l'océan, soudain, il n'y eut plus que nos deux regards...


La Licorne




samedi 6 octobre 2018

JEU 40 : La main et le coeur


 
 
 
La main, plus bel outil de l'univers, est-elle dirigée par le cœur ?
Un être, sans âge, l'œil sémillant, interroge ses disciples en douceur.
Auréolé de prestige, paré de gloire, le cœur est-il un ami sûr ?
Et la main, n'a-t-elle pas un autre guide au difficile vécu ?
C'est aux étoiles de nous chuchoter ce que nous n'avons pas vu :
Feuilles d'automne affaiblies par la matinale rosée,
Roseaux pliés par l'ardeur des brises parfumées,
Ailes diaphanes flirtant avec la lumière,
Bateaux dociles voguant au gré des caprices de la mer,
Chasseurs d'images, chercheurs de couleurs,
Parfums enivrants et sublimes flottant aux aurores
Qui dansent en harmonie sur la route des astres.
Comme le nouveau-né au regard plein d'innocence,
Le cœur, joyau de l'univers, aux desseins purs
Et infaillibles, supporte sans ambages tous les regards...

vendredi 5 octobre 2018

JEU 40 : La ligne de tes courbes




La ligne de tes courbes fait de mon coeur
Un monde qui gonfle au vent de ta douceur
Auréole de mon univers, de la trace d’un langage sûr,
Et dans la métamorphose du jour vécu,
C'est aussi le futur de ce que j’ai vu.
Feuilles frémissantes, bordées de rosée,
Roseau, immortelle et chardon parfumés,
Ailes déployées au plus haut de ta lumière,
Bateaux ivres, époux de la mer,
Chasseurs de brume, d’aurore et de sourires en couleurs,
Parfums des naufrages étoilés aux lumières d'aurores
Qui naviguent au cœur de tous les astres,
Comme l’heure s’avance en toute innocence
Le centre de ton corps se déploie aux horizons si purs
Et réinvente les silences heureux de tous nos regards.

.

jeudi 4 octobre 2018

JEU 40 : En mémoire de toi






 
La mémoire de ton souffle agite mon coeur
Auréole de ma candeur, pour sûr
Et il est vrai que dans tes bras, j’ai tant vécu
C’est toujours ce même sentiment de déjà vu
Feuilles d’automne qui secouent la rosée
Roseau des herbes folles aux courbes parfumées
Ailes lactées dans lesquelles se noie la lumière
Bateaux lunaires, secousses en haute mer
Chasseurs du frisson qui ravive les couleurs
Parfums d’azur dans lesquels fleurissent des aurores
Qui rêve un peu, contemple les astres
Comme c’est beau l’innocence
Les souvenirs qui semblent rester infiniment purs
Et je me noie dans nos regards.




mercredi 3 octobre 2018

JEU 40 : La pierre-aux-masures




La pierre-aux-masures de Florence porte en son cœur
Un mystère spontané chargé de douceur,
Auréole minérale au trait sûr
Et malicieux qui donne à voir un antique vécu,
C'est un accident miraculeux que vous n'avez peut-être point vu.
Feuilles de menthe perlées de rosée,
Roseau aux fissures et plumeaux parfumés,
Ailes fracturées par un ciel de lumière,
Bateaux coulés en mer,
Chasseurs de pierres à images, chasseurs de couleurs,
Parfums enchanteurs d'une ruine d'aurores
Qui éprouve la beauté des astres,
Comme un morceau de miroir brisé plaide son innocence
Le tableau naturel aux teints purs
Et légendaires n'en finit pas d'émerveiller nos regards.

Andréa Couturet




 

mardi 2 octobre 2018

JEU 40 : La danse ronde et douce



La danse ronde et douce de ton cœur
Un berceau, temps nocturne et sûr de douceur
Auréole tout ce que j'ai vécu, et je ne sais plus sûr
Et c'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vécu
C'est mousse de rosée, jour de feuilles vu
Feuilles du vent, sourire de roseau, rosée
Roseau couvrant le monde de lumière parfumés
Ailes du ciel, mer chargée de lumière
Bateaux des bruits et couleur sources de la mer
Chasseurs éclos d'une coulée de couleurs
Parfums qui git toujours sur la paille des aurores
Qui, comme le jour dépend des astres
Comme le monde entier dépend de l'innocence
Le sang coule dans leurs regards purs
Et la courbe de ton coeur fait le tour de mes regards



lundi 1 octobre 2018

JEU 40 : Poème sandwich

 
 
Bonjour à tou(te)s...
Ce mois-ci, je vous propose un poème
que j'aime beaucoup et que vous connaissez sûrement...
c'est un poème de Paul Eluard.
 




 
 
La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu,
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.
Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseau du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,
Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.




Le jeu consistera à garder les premiers et derniers mots de chaque vers,
et à partir de là, à écrire votre propre poème...


La ........................................................ cœur
Un.............................................................douceur
Auréole..........................................................sûr
Et....................................................................vécu
C'est ..............................................................vu
Feuilles.........................................................rosée
Roseau............................................................parfumés
Ailes...................................................................lumière
Bateaux.........................................................mer
Chasseurs........................................................couleurs
Parfums.................................................aurores
Qui ...............................................................astres
Comme........................................................innocence
Le........................................................................purs
Et...................................................................regards
 
 
 
 
 
Voilà...
C'est à la fois simple et pas simple...

C'est une sorte de petit poème-sandwich...
dont vous choisissez la garniture...:-)

Je fais confiance à votre sens poétique
et à vos facultés d'adaptation....

Envoyez-moi vos petits chefs -d'œuvre
avant le 21 octobre

Je vous embrasse...
.
La Licorne
.
 
 
 
 



samedi 22 septembre 2018

Agenda ironique : "Souvenirs d'antan"

 
Pour l'Agenda ironique de septembre
 
Deuxième texte sur une proposition
 d’Andrea Couturet

Une image (ci-dessous),
accompagnée des mots imposés suivants :

– meuble ;
– pinot ;
– brebis ;
– salto ;
– “Bernique !” ;
– inflammatoire ;
– Jacquemart (de Dijon) ;
– ballet.





- Dis, c'est quoi, cette photo ?
- Ma grand-tante et ses deux mômes, en 1923...à Deauville...en costume d'époque...
On a du mal à la reconnaître à cause de son bonnet de bain...sur les autres photos, c'est plus facile, elle était frisée comme un mouton...
- Hum...comme une brebis, tu veux dire...Et sans indiscrétion ...qu'est-ce qu'elle regarde ?
- Elle vient d'entendre la cloche de cinq heures, c'est l'heure du goûter, et elle cherche son troisième marmot parti à la pêche aux berniques...pour lui dire de rentrer. :-)
- La cloche ? T'es sérieux ? Hum...la cloche de cinq heures, ça me rappelle un peu  le Jacquemart que j'entendais quand j'étais petit...Il sonnait tous les quarts d'heure, juste à côté de chez moi...Tu sais que j'habitais Dijon ?
- Ouais, dijonnais d'origine, je ne risque pas d'oublier...je m'en souviens à chaque fois que la moutarde te monte au nez ! ;-)
Mais non, grand bêta, la cloche, c'était une blague, c'était juste pour te faire marcher...pour me moquer de ta ponctualité aussi  excessive et légendaire...de ton côté très "five o'clock"...
- C'est ça moque-toi...moque-toi...toi qui me connais bien, tu devrais savoir que je hais le thé et les anglais et que la seule boisson que je supporte est le pinot blanc...
Et les enfants sur la photo, ils sont toujours en vie ?
- Je crois me souvenir que l'aîné est mort pendant la guerre. La plus petite, elle, est décédée l'année dernière.
- De quoi ?
- D'un ulcère d'estomac dû à une dose excessive d'anti-inflammatoires...la pauvre était perclue d'arthrose, ce qui ne l'a pas empêchée de frôler les cent ans.
Dans sa jeunesse, elle était danseuse de ballet et elle était connue pour sa prestation dans le "Sacre du printemps"...à l'époque, on vantait dans les journaux son sublime "salto facial"...
- Et tu la voyais souvent ?
- Non, rarement...elle était toujours sur les quatre chemins...une vie d'artiste, quoi...Mais à sa mort, j'ai hérité de quelques-unes de ses  affaires...car elle savait que j'aimais restaurer les meubles anciens...
Tu vois, la table, là-bas ? Elle me vient d'elle...Si tu veux bien t'y installer...je vais te chercher une tasse de thé...;-)
Ne fais pas cette tête, je plaisante, mon vieux...je vais te servir une bière !
Et ensuite, si tu veux continuer d'assouvir ta curiosité, tu auras le droit feuilleter la fin de l'album photo...jusqu'à cinq heures...pétantes.
Mais pas plus. Parce qu'après, je dois rejoindre André qui n'est autre... que le petit-fils du troisième marmot...celui qu'on ne voit pas sur la photo... Et si tu veux tout savoir, eh bien, bon sang ne saurait mentir, il travaille dans une entreprise de pêche !

 
La Licorne 




vendredi 21 septembre 2018

Agenda ironique : "Mélodie en sous-sol"

 
Ecrit pour l'Agenda ironique du mois de septembre
 
 
Sur une proposition de Dominique Hasselmann
 
“Promenade sous terre”
 
Mots imposés :
– métropolitain ;
– pingouins ;
– brasserie “La Rotonde” ;
– salsifis ;
– “Ici l’Aube !” ;
– infinitésimal ;
– Jacques Lacan ;
– ballast.
 
 
 
 

Paris.
Ligne 3.
Cri-cri-cri...Cri-cri-cri...
"Ici, l'Aube !"
On les entendait dès le matin.
Cachés dans le ballast, ils chantaient là leur chanson depuis un bon siècle.
Car c'est au tout début du 20ème siècle que les petits insectes musiciens avaient été progressivement acheminés du Sud de la France jusque dans la capitale.
D'abord en quantité infinitésimale puis de plus en plus nombreux...Ils étaient arrivés incognito par l'intermédiaire de banals cageots de poivrons, tomates et salsifis...et s'étaient multipliés gaiement dans la pénombre du métropolitain, bercés tout le jour  par le frottement des trains sur les rails qui leur assurait une chaleur digne des meilleurs étés du Sud.
Chanson douce et pittoresque. Petit air de vacances en pleine ville.
Mélodie ensoleillée éclairant les jours gris.

Mais, las, une bande de pingouins sur deux pattes, déléguée par le maire, vint un jour troubler cette quiétude bienheureuse et remplacer le ballast par une matière aussi compacte qu'inhospitalière, nommée béton.
"Béton"...
"B-ton"...avait aussitôt décodé le sieur Jacques Lacan, qui, friand de mots décomposés, avait reconnu là, dans sa version anglophone, le "si " strident de la chanson des grillons..
Le fameux "si-si-si" venu des profondeurs souterraines qui accompagnait chaque semaine la première phase de sa virée du jeudi à la Brasserie de la Rotonde, lieu convivial et gastronomique, où avec d'autres habitués célèbres, il avait créé un beau jour de mai, sur une inspiration, le LPGMP, Le Premier Groupe de Métalangage Psychologique...
Un sigle assez obscur qu'il aimait traduire parfois en "Ligue de Protection des Grillons du Métro de Paris" (*), ce qui ne manquait pas d'amuser ses amis.

 
La Licorne 

 
(*) Vous ne le croirez peut-être pas, mais je n'ai pas inventé cette ligue...elle existe vraiment !
Si, si, si !
Lire ICI...
 
 

dimanche 16 septembre 2018

JEU 39 : Aphorismes amateurs

 
 


Les nuages passent sur le ciel comme des éponges et,
après avoir essuyé quelques averses,
 nous le rendent bleu immaculé.
 
La bêtise, c'est comme une tache sur le nez :
on ne la voit que chez les autres.
 
La vieillesse ne commence pas avec le premier cheveu blanc,
mais avec la première idée noire.
 
.
 
La Licorne

 

mardi 11 septembre 2018

JEU 39 : Bêtises de jadis


 
 
 
 
Qui sait, peut-être les bêtises de jadis,
ressassées au fil du temps,
attisent-elles les flammes éternelles,
projetant leurs étincelles tout droit vers le ciel.