lundi 31 mai 2021
Devoir 83 : Café de la gare
lundi 24 mai 2021
Devoir 82 : La véritable histoire de La Joconde
- Arrête de bouger, s'il te plaît ! Comment veux-tu que je me concentre ? C'est incroyable, tu ne peux pas rester cinq minutes en place...
- Non, mais je rêve...c'est toi qui mets des plombes pour le moindre détail... ! Et que je rajoute un petit rocher par ci, et que je gomme une colonne par là...Et puis le sfumato, parlons-en ...c'est quand même la technique la plus "lente" du monde...Peindre avec le bout des doigts, il n'y a que toi qui aies osé...les fabricants de pinceaux seront bientôt en faillite, si tu continues sur cette voie-là !
- Tu m'énerves...mais tu m'énerves...!!!! Mince...j'ai dérapé à droite. Il va falloir que je rattrape le coup...Comment est-ce que je vais pouvoir faire ? Allez, je remonte l'horizon...avec un peu de chance, personne ne s'en apercevra...De toute façon, les gens ne regardent pas le paysage, ils ne regardent que le visage du modèle...
- Le modèle...le modèle..."les" modèles , tu veux dire ! Depuis que Madame del Giocondo a accouché...et qu'elle n'est plus disponible, qui est-ce qui s'y colle, hein ? C'est Bibi ! Le service de remplacement, c'est moi, comme toujours ! Je commence à en avoir marre...
- Ecoute...ça suffit, arrête de te plaindre...et reprends la position...Tu n'étais pas content d'avoir posé pour le Saint Jean-Baptiste ? Te voilà immortalisé pour les siècles des siècles...et comme une figure sainte, en plus. Tu devrais me remercier. Au lieu de cela, j'ai droit à des jérémiades...et à des remontrances. C'est incroyable à quel point tu peux être ingrat !
- Ingrat, moi ? Après tous les services que je t'ai rendus...tous les projets auxquels j'ai participé ? Et puis, c'est toi qui as voulu "m'adopter"...je n'avais rien demandé...il fallait me laisser dans ma campagne et dans ma misère...
- C'est bien ce que je dis, tu es ingrat...et insolent, en plus ! Bon, il va falloir que tu te taises, je suis en train d'esquisser le menton. Heureusement que le bas de ton visage est fin...ça m'arrange bien. Est-ce que tu peux effacer ce petit sourire "en coin" ? Tu sais bien qu'on ne sourit pas sur les tableaux !
- Je sourirai si je veux, mon cher Leonardo ! Et quand je veux ! S'il y a un peu de moi sur cette peinture, ce sera tant mieux...Le haut du visage, c'est elle...mais je tiens à ce que le bas me reflète fidèlement...Applique-toi et dépêche-toi, parce que cette robe est trop serrée...elle me gratte de partout...c'est carrément insupportable.
- Je me dépêche...si tu te tais. Voilà...je crois que l'ombre sur le cou est assez réussie. Je reprends un peu le bout de l'index...et nous ferons une pause.
- Eh bien, ce n'est pas trop tôt. Et tu vas l'appeler comment, ta toile bicéphale ?
- J'y réfléchis...Que penses-tu de "Mon Salaï" ??? Un titre affectueux, pour me faire pardonner de t'avoir "immobilisé" aussi longtemps...mon petit feu follet...
- Hum...je ne suis pas sûr que Lisa Gherardini apprécie...
- Alors, une anagramme...peut-être ? Voyons, voyons... J'y suis : "Mona Lisa"...c'est court, ça sonne bien...et ça conviendra à tous les deux... ça te va ?
.
La Licorne
(inspirée par une hypothèse de Silvano Vincenti)
.
samedi 22 mai 2021
Les textes de mai (Jeu 64)
La consigne du JEU 64
se trouve ICI
.
Livre du mois :
Voici les textes de ce mois
(par ordre alphabétique) :
.
Adrienne
...
Joe Krapov
...
Mary Grimoire
...
La Licorne
.
Un très gros
à Adrienne, Joe et Mary...
pour leur inventivité...
.
Si ce n'est pas encore fait,
allez donc voir comment chacun a traité le sujet...
et laissez, éventuellement, un petit commentaire...
ça fait toujours plaisir !
.
La Licorne
.
mardi 18 mai 2021
Cékankonvaou ?
Pour l'Atelier de Villejean
Consigne ICI
.
Les personnages sont deux personnages amnésiques et alcooliques appelés
«Où» et «Quand».
C'était le 19 mai.
Quand et Où avaient fêté la réouverture des terrasses et vidé moult chopes de bière...avec leurs amis.
Le lendemain matin, lorsqu'ils se réveillèrent ils ne savaient plus très bien, lequel était Quand et lequel était Où.
Où savait qu’ils devaient aller rencontrer aujourd’hui "un personnage beau et fort" mais il ne savait pas où.
Quand savait qu’ils devaient aller à "Lyon" mais ils ne savait pas quand. »
Perdus dans les brumes de leur esprit embrouillé, encore bercés par les bras de Morphée, ils se grattèrent la tête, perplexes...
Quand voulait prendre le train dès midi...
- Par Dieu, non ! répliqua Où. Attendons un peu...
Terminons notre sieste. Au lit on dort...et on réfléchit après.
Quand dit "D'accord".
Où finit sa grasse matinée, puis proposa une destination :
- Je pense qu'il faut aller à Belfort...ou à Beaufort...
Quand répondit : "Tu confonds...je t'ai dit Lyon !"
- A Lyon, il n'y a que des guignols, voyons !
- Et à Beaufort, il n'y a que des faux mages !
(un "vent" qui valait bien 10 sur l'échelle... de Beaufort)
Où se tut, vexé comme un pou.
Puis, après réflexion :
- Ok, on va à Lyon, mais on fait la tournée des bars...
et comme d'hab, on paie en chantant !
- Bonne idée, ça me dit, mais quand ?
- Quand ta valise sera prête !
- Et on dort où ?
- Chez ma tata !
Quand boucla ses bagages en deux temps, trois mouvements...
et comme dit, ils passèrent la journée à chanter dans les bistrots
et à se faire payer des pots...
Il paraît même qu'ils y croisèrent le beau Grégory !
Le soir ils terminèrent leur récital en envoyant leur chanson préférée, Hakuna matata, et se dirent qu’au moins ils savaient où et quand ils pourraient se reposer de cette journée bien remplie : c’était ici et maintenant et c’était déjà quelque chose !
La Licorne
P-S :Exceptionnellement, cet article a été sponsorisé ...
par une marque célèbre :-)
..............................................
Le texte devait commencer obligatoirement par :
« Le lendemain matin, lorsque Quand et Où se réveillèrent ils ne savaient plus très bien, à force d’avoir bu la veille, lequel était Quand et lequel était Où. Où savait qu’ils devaient aller rencontrer aujourd’hui (nom du personnage) mais il ne savait pas où. Quand savait qu’ils devaient aller un jour à (nom de la ville) mais ils ne savait pas quand. »
La phrase finale obligatoire était celle-ci :
« Le soir ils terminèrent leur récital en envoyant (titre d’une chanson si possible en lien avec la ville visitée) et se dirent qu’au moins ils savaient où et quand ils pourraient se reposer de cette journée bien remplie : c’était ici et maintenant et c’était déjà quelque chose ! »
lundi 17 mai 2021
Devoir 81 : Le désespoir assis sur un banc
Le désespoir est assis sur un banc
Dans une ville sur un banc de pierre
Il y a un homme qui baisse la tête quand on passe
Il a de vieux vêtements, les cheveux gris
Il croise les mains, il est assis
Et il baisse la tête quand on passe
Ou simplement il réfléchit
Il ne faut pas lui parler
Il ne faut pas l'écouter
Il faut passer
Faire comme si on ne le voyait pas
Comme si on ne l'entendait pas
Il faut passer presser le pas
Si vous lui parlez
Si vous
l'écoutez
Il vous fait signe et rien ni personne
Ne peut vous empêcher d'aller vous asseoir près de lui
Alors il vous regarde et sourit
Et vous souffrez atrocement
Et l'homme continue de sourire
Et vous souriez du même sourire
Exactement
Plus vous souriez plus vous souffrez
Atrocement
Plus vous souffrez plus vous souriez
Irrémédiablement
Des enfants jouent tout près de vous
Des passants passent
Tranquillement
Des oiseaux s'envolent
Quittant un arbre
Pour un autre
Et vous restez là
Pétrifié
Et vous
savez vous savez
Que jamais plus vous ne jouerez
Comme ces enfants
Vous savez que jamais plus vous ne passerez
Tranquillement
Comme ces passants
Que jamais plus vous ne vous envolerez
Quittant un arbre pour un
autre
Comme ces oiseaux.
Poème de Jacques Prévert
(légèrement) adapté par La Licorne
.
Les mots en italique sont les petites modifications que j'ai apportées...
samedi 15 mai 2021
AI et Jeu 64 : "L'Odyssée d'Eliott"- La Licorne
et le Jeu 64
Avertissement :
le texte publié récemment s'est soudainement "volatilisé"...
j'en republie donc une "copie" (pas totalement conforme),
Avec toutes mes excuses pour ceux et celles
qui avaient déjà déposé des commentaires (envolés eux aussi)
Quelques jours auparavant, Eliott, avait vu un film avec son grand frère. Un film qui s'intitulait "Le cercle des poètes disparus"(1).
Du
haut de ses douze ans, il n'avait pas tout compris...il y avait des
trucs compliqués, des mots en latin....Mais il avait tout de suite été
embarqué par cette histoire de jeunes étudiants qui se retrouvaient la
nuit, à l'insu de leurs professeurs, pour déclamer des tirades et boire
des coups...Tout cela exhalait un vif parfum d'aventure...et ça lui
avait donné des idées...
Restait à trouver quelque chose à lire. N'ayant trouvé aucun recueil de poésie digne de ce nom à la maison, il avait opté pour un exemplaire de "Contes et légendes", en se disant que ça ferait l'affaire.
Au
fond de la grotte , debout devant les autres assis en tailleur,
il avait feuilleté le livre jusqu'à ce qu'il découvre une
illustration qui lui paraisse en rapport avec la situation. Puis, il
s'était raclé la gorge et, d'un ton assuré, avait commencé sa lecture :
"Ulysse et ses hommes d'équipage s'arrêtèrent sur l'île. Ils y trouvèrent une grotte dans laquelle ils pénétrèrent prudemment. Poussés par la curiosité, ils commencèrent à l'explorer...Mais, soudain, il leur sembla entendre un bruit : quelqu'un était en train de rouler la grosse pierre d'entrée.Un géant apparut alors devant eux...Il était fort comme dix éléphants, haut comme trois poiriers...et horreur ! il n'avait qu'un oeil sur le front !
Dès qu'il vit tous ces petits hommes chez lui,
[ le cyclope poussa un cri dément, saisit deux des compagnons d'Ulysse et les écrasa
comme de jeunes faons contre le mur de la grotte : leur cervelle
jaillit et se répandit à terre. Puis il divisa leurs
membres palpitants, et, semblable au lion des
montagnes, il dévora à pleines dents les chairs, les entrailles, et même les os remplis
de moelle des deux malheureux...](2) "
La Licorne
CONSIGNES
1) Pour l'Agenda ironique, Laurence nous avait donné deux contraintes :
Le thème "Un bruit étrange et beau"
ainsi que trois mots
cyclo-pousse - île - poirier
2) Pour le jeu 64 de ce blog, il fallait s'inspirer de la photo ci-dessus
et placer "Ensemble, c'est tout"
lundi 10 mai 2021
JEU 64 : "Ensemble, c'est tout" - Mary Grimoire
Consigne ICI
Ensemble, c’est tout ?
Tous d’horizons différents, ils étaient là devant l’immensité de l’océan à contempler le soleil gris se lever. Ensemble, ils repeignaient le monde qu’ils percevaient, imaginant les reflets bleutés du ciel, la couleur émeraude des vagues ou le jaune chaleureux du sable qui se glissaient entre leurs orteils dénudés.
Ils comparaient le gris pastel des dunes à celui des jonquilles, le gris souris des feuilles de palmier à celui de l’herbe tendre, le gris anthracite des nuages à celui de la terre humide après l’orage… Ils pensaient le rouge comme une couleur au goût pimenté qui pique la langue tout en éveillant nos papilles. Le jaune, ils l’espéraient acide comme le citron ou au contraire caresse dans les yeux. Ils rêvaient le bleu aussi doux que les clapotis des vagues sur la plage, ou aussi éclatant que la tempête qui soufflait violemment la pluie sur leurs joues. Quant au vert, ils le désiraient tendre comme les paroles apaisantes de leur mère le soir au coucher, plein de cet espoir qui animait leurs cœurs ce matin-là.
Les passants les voyaient comme des adolescents venus là ensemble, c’est tout. Et pourtant ce qu’ils partageaient n’était pas ordinaire. Ils n’étaient pas là par hasard, ils ne se connaissaient même pas avant leur arrivée dans cette ville balnéaire. Ils avaient été sélectionnés par un célèbre professeur, grand spécialiste en ophtalmologie, pour recevoir une nouvelle rétine issue de recherches technologiques et chirurgicales poussées.
Aujourd’hui était le premier d’une nouvelle ère pour eux et tous les achromates : les nuances de gris allaient devenir couleurs ! Le tableau en noir et blanc qu’ils admiraient ce matin-là deviendrait un feu d’artifice multicolore. Ils appréhendaient tous : et s’ils étaient déçus ? Et si l’opération ratait ?... Mais leur désir profond de découvrir leurs mondes sous un aspect nouveau était plus fort que tout.
Alors ils étaient là tous ensemble pour regarder le soleil gris se lever une dernière fois… bientôt ils le verraient flamboyant de couleurs chaudes se refléter sur les couleurs fraîches de l’océan.
Devoir 80 : Parcs en tout genre
Gustave Caillebotte - Le parc Monceau
INVENTAIRE
Y'a les parcs publics
Et les parcs aquatiques
Les parcs nationaux
Et les parcs floraux
Les parcs à l'anglaise
Et les parcs à la française
Les parcs animaliers
Et le parc financier
Les parcs d'attractions
Et les parcs à poissons
Les parcs naturels
Et le parc culturel
Les parcs ruraux
Et le parc Monceau
Les parcs arborés
Et les parcs cachés
Les parcs à huîtres
Les parkings
Et les parcs yang
Les parcs courts
Et les parcmètres
Les parcs à moutons
Et les parkas kakis...
Le parc écologique
Et le parquet ciré
Le parc de l'auto
Et le parc à Toto...!
:-)
.
La Licorne
.
P-S :
Connaissant la moyenne d'âge
de mes lecteurs...
j'ai éliminé de ma liste,
au dernier moment,
le Park...inson !
.
dimanche 9 mai 2021
JEU 64 : "Ensemble, c'est tout" - Joe Krapov
Consigne ICI
« J’vous écris une petite bafouille
Pour pas qu’vous vous fassiez d’ mouron
Ici on est aux p’tits oignons
J’ai que huit ans mais je m’débrouille »
Pierre Perret - Les Jolies colonies de vacances
Tous ensemble nous nous agglomérons
Comme des queues de pelles
Tous ensemble nous nous assemblons
Comme les blés
Tous ensemble nous convainquons
Comme la lune
Tous ensemble nous dévalons
Comme un jour sans pain
Et quand nous serons là
Juste-au-dessus de vous
Nous nous éclaterons
En orage et en pluie
Tous ensemble prenez
Vos jambes à vos cous
Tous ensemble prenez
La poudre d’escampette
Tous ensemble courez,
Baskets et sandalettes
Vous abriter
De la tempête
Les moniteurs après goûter
Vous assembleront pour un temps
Vous dévaleront du papier
Vous aggloméreront autour de l’encrier
Vous convaincront qu’à vos parents
Il vous faut raconter comment
Une colonie de nuages
A gâché vos vacances
samedi 8 mai 2021
Sortie du cocon
Sachez , chers amis, qu'il y a peu...je vivais , comme tout un chacun, dans mon "cocon" (mot qui dit bien ce qu'il veut dire, si vous avez le courage de décoder préfixe et suffixe)...c'est-à dire, en fait, que je cherchais la sécurité dans une bulle stérile, me lavant les mains au savon 10 fois par minute et regardant mon voisin Gaston, par la fenêtre, d'un regard oblique..
Coincée à l'intérieur de mon dur logis, j'hésitais entre les travaux d'aiguille (tricot, tapisserie, broderie... et autres façons de m'infliger des "piqûres" inoffensives) et l'envie d'écrire le livre de trois cents pages que je projette depuis longtemps (la biographie complète de Louis Pasteur, mais ne le répétez pas, on pourrait me prendre l'idée).
Cependant, la combinaison imperméable, ignifugée et aseptisée que j'enfilais chaque matin, comme une "armure", ne m'y aidait guère. Sans projet créatif, je ne m'éclatais que modérément et derrière ma vitre "triple vitrage", je regardais passer les jours...avec l'enthousiasme d'un prisonnier condamné à perpétuité.
Et puis, voilà, que, tout à coup, ma vie changea ! Au début de l'été, par je ne sais quel miracle, on m'accorda une permission. La permission extraordinaire de prendre l'air ! On me donnait le droit d'inspirer, on me donnait le droit d'expirer...Quelle chance !
Inutile de vous dire, qu'illico presto, je fêtai cela avec Gaston ! Son champagne était si bon que nous en reprîmes plusieurs verres...Et puis, ivres de joie, nous allâmes tous deux, nous allonger dehors, sur la mousse...
Ce que nous y fîmes, je ne m'en souviens pas bien...mais je me souviens avoir regardé avec tendresse l'envol de mes frères papillons, qui, insouciants et légers, passaient d'une fleur à l'autre, virevoltant et baguenaudant...comme s'ils n'avaient jamais vu les News à la télé...:-)
La Licorne
Il fallait placer les mots suivants :
SAVON CHAMPAGNE IVRE ECRIRE ECLATER INTERIEUR ENVOL
LINGER(E) LEGER(E) SECURITE COINCER MOUSSE AIR AIGUILLE ARMURE
J'ai zappé le mot "linger(e)"...
vendredi 7 mai 2021
(3) L'échelle des ans
Sur une proposition
de l'Atelier d'écriture de Villejean
...(très librement) inspiré d'un poème de Raymond Queneau...
et d'une photo de Gilbert Garcin
Même si ça clashe...
(2) Puisque...
Sur une proposition
de l'Atelier d'écriture de Villejean
... à partir d'un poème de Raymond Queneau...
et d'une photo de Gilbert Garcin
mercredi 5 mai 2021
(1) Tant de ...
Sur une proposition
de l'Atelier d'écriture de Villejean
... à partir d'un poème de Raymond Queneau...
et d'une photo de Gilbert Garcin
Tant d'obstacles rencontrés
Tant d'avenir barré
Tant d'occasions manquées
Tant de désirs refoulés
Tant d'idées abandonnées
Tant d'élans arrêtés
Tant de rêves effacés
Tant de voyages annulés
Tant d'impossibilités
Tant de tâches imposées
Tant de règles insensées
Tant d'absurdité conditionnée
Tant de croyances infondées
Tant d'excuses ressassées
Tant de possibilités envolées
Tant de joies contrariées
Tant de fêtes reportées
Tant d'heures désenchantées
Tant d'attentes prolongées
Tant d'angoisses répétées
Tant de masques portés
Tant de rires étouffés
Tant de mots censurés
Tant de prétextes invoqués
Tant de peurs inventées
Tant d'existences dérobées
Tant d'années sans liberté
Tant d'amours prohibées
Tant de gestes avortés
Tant de sentiments cachés
Tant d'amitiés inexplorées
Tant de créations empêchées
Tant d'aventures confisquées
Tant d'enthousiasmes effilochés
Tant de temps gâché
Tant de choses inachevées
Tant de vie gaspillée
Tant de barrières imaginées
Sans jamais penser
A faire un "pas de côté" !
.
La Licorne
.
mardi 4 mai 2021
JEU 64 : "E comme Ensemble" - Adrienne
Consigne ICI
On veut bien l’accepter dans la troupe, avait dit le responsable, mais il n’a pas l’âge requis. Normalement, il faut avoir huit ans.
Et c’était vrai: il en avait à peine sept.
– Cependant, nous y mettrons une condition: c’est qu’il participe au camp, l’été prochain.
– Ce ne sera pas un problème, a répondu le père, c’est justement ça qui lui fait le plus envie.
C’est ainsi que petit frère a trouvé son copain-pour-la-vie, celui qui de tout temps a un an d’avance sur lui, avec qui il a fait les quatre cents coups et qu’aujourd’hui encore vous verrez en photo à ses côtés sur son profil fb.
Ensemble.
Un point c'est tout. :-)
lundi 3 mai 2021
Devoir 79 : "La paresse" en chanson
(à lire...ou mieux, à chanter...)
On peut vivre dans le stress
S'agiter beaucoup
Se dédier à la vitesse
De ce monde fou
Moi, je vénère la paresse
Et puis mon matelas
Oui, oui, oui, oui
Moi, je reste chez moi
On peut vivre pour la gloire
Pour être "quelqu'un"
Être connu dans l'histoire
Sortir du commun
Ou vivre avec paresse
Et sans ostentation
Oui, oui, oui, oui
L'anonymat est bon !
Quelle douce faiblesse
Quel merveilleux penchant
Ce besoin de paresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien, on s'y fait
Oui, vive la paresse
Le temps qui paraît long
Long, long, long, long
Le temps qui parait long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les désirs
Et les rêves de prouesses
Qui nous font courir
Mais rien ne vaut l'allégresse
D'une vie au quotidien
Oui, oui, oui, oui
Vive les "petits riens"...!
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
Qu'on n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et perdu
On plonge dans la paresse
Le sommeil, le repos
Non, non, non, non
On n'est pas des héros
Et quand mon chat s'étire
(Il dort une heure sur deux)
Ses yeux semblent me dire :
"C'est simple d'être heureux"
La Licorne
.
samedi 1 mai 2021
JEU 64 : "Ensemble, c'est tout"
Concernant le titre de livre ,
- Tout simplement, placer les mots de ce titre dans votre texte
(dans l'ordre que vous voulez)
- Ou faire en sorte que ce titre de livre soit aussi le titre de votre texte
(et donc le choisir comme fil conducteur de votre création)
- Ou , troisième et dernière possibilité,
faire référence, tout au long du texte, à l'oeuvre citée
(en l'imitant, en la complétant, en la citant, en la détournant...etc)
.
Envoi à undeuxtrois4@orange.fr
avant le 21 mai 2021
(la date du mail faisant foi ;-)
.
Je vous souhaite une belle inspiration...
et un beau mois de mai...
.
La Licorne