À sa guise et sans effort,
Qu’on maltraite de tous bords,
Qu’on frappe de mille morts,
Que l’on traîne dans la fange
Et dans des rimes étranges;
Je veux dire, haut et fort,
Que pour ma part je me range
Sous la bannière et les ors
De la liberté des anges
Qui inspirent et qui dévorent
Le poète sous la frange...
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Amezeg
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Un vrai tour de force, ces variations sur le thème
RépondreSupprimerdu travail qu'on s'impose pour arriver au résultat que voilà!
Bravo, Amezeg, joli poème!
Michelle
Merci Michelle,
SupprimerMais ce petit bout rimé
Ne m’a guère fait trimer...
Sans cet ange,
À l’air étrange,
Que La Licorne a convié,
Je crains fort qu’il n’eût été
Que rimaille au petit pied,
Poésie déshéritée,
Amusette, et, bien à tort,
Contrefaçon du plus fort.
Amezeg :-)
Je lis votre court échange
SupprimerEt vous me voyez d'accord
La chose peut paraître étrange
Mais tout ce qui sent l'effort
Et n'est pas dicté par l'ange
N'est que musique incolore ... :-)
Votre image, dès l’abord,
SupprimerM’a semblé d’un tel mélange
De malice et puis d’amor,
Que j’ai tôt su que cet ange
Allait sauver, tout retors,
Ce poème qui engrange
Les péchés de l’amator... :-)
Amezor
Oui, je l'aime aussi cet ange
RépondreSupprimerEt le sourire qu'il arbore
Est de ceux qui dérangent :
On le hait ou on l'adore... :-)
Ni coquin, ni matamore,
SupprimerIl tient un peu des deux bords...
Est-ce pour donner le change
À la raison qui trop range
Et jamais ne voit l’aurore
Quand survient du jour la mort ?
Amezeg
Sous ses boucles d'archange
SupprimerOn voit l'humour éclore...
Un bon rire le démange
Quand il pense que d'abord
Il doit faire sa "vie d'ange"... ;-)
Waouh... Amezeg ouvre le bal.. La barre est haute.. (la marée aussi :-)
RépondreSupprimer"La poésie, telle un matador, nous pique en plein cœur..
N'importe quand, à n'importe quelle heure, pour le faire éclore..."