semble nous dire quelque chose. Elle me rappelle quelque chose. Mais quoi ? Peut-être un film... Ou autre chose. Si vous avez une idée, dites le lundi.
Sa salopette était sale,
il ne s'était pas rasé depuis trois jours.
Sa chemise était déchirée...
et il ne savait pas où il mangerait ce soir.
La ville était totalement vide, déserte.
Plus une âme qui vive.
Il comprit soudain qu'il était le dernier...
qu'il n'y avait plus que lui.
Que tous les autres avaient renoncé.
Il s'assit alors,
résigné, sous une porte cochère.
La caméra de l'autre côté de la rue
se tourna dans sa direction.
Il la fixa longuement.
Dans ses yeux,
un mélange de méfiance et de tristesse,
avec une pointe de dureté.
Depuis dimanche, il était recherché
par les forces de l'ordre.
Dénoncé par ses voisins,
pour non-respect des consignes.
Refus d'obtempérer.
Il savait que le logiciel de reconnaissance faciale
ma fierté n'est pas refroidie ni les esprits qui sans bruit sèment les graines sous la pluie
j’entends la jeune mélodie vivifier la terre ancienne du peuple maori et réveiller les sourires assoupis dans les arbres prospères et le vent épanoui
j’entends le bruit de l’eau qui court le refrain des galets dans le chant du troubadour
j’entends gronder l’orage lourd le son de la pluie dans l’éclat du jour les enfants plonger dans les rivières alentour
l’art est long et le temps est court pour peindre le monde au pourtour les oiseaux du ciel et les grandes tours toute trace d’hommes sur la ligne ample du jour
D'aussi longtemps que je m'en
souvienne, dans sa tête format melon, ça a toujours été un feu
d'artifice...Avide de tout comprendre, elle a une idée par seconde et
elle pose une ribambelle de questions, au point d'épuiser sa mère, qui
peine à suivre le rythme de ce petit bout de femme à l'entrain
forcené...
Ses réflexions, il faut le dire, ne
sont pas banales...A six ans, elle se promène partout avec sa
mappemonde, comme d'autres se promènent avec un médaillon...et elle
évoque la liberté et la démocratie, au moment où d'autres pensent à
jouer à la poupée ou à faire du tissage de perles...
Son entourage, un peu craintif, lui
conseille de penser à des choses de son âge...elle répond par des
remarques d'une lucidité ravageuse sur l'état du monde. Aucun risque de
la voir se taire : la seule façon de lui fermer la bouche, c'est de lui
demander de manger sa soupe !
Vous l'avez reconnue : Elle s'appelle Mafalda...
Son "papa" argentin, celui qui l'a
créée et qui assurait le "remplissage" de son cerveau en ébullition...
vient de décéder le 30 septembre, à l'âge de 88 ans. Il s'appelait
Quino.