mardi 2 juin 2015

JEU 6 : Poème 1



Sur la poésie qu’on tord
À sa guise et sans effort,
Qu’on maltraite de tous bords,
Qu’on frappe de mille morts,
Que l’on traîne dans la fange
Et dans des rimes étranges;
Je veux dire, haut et fort,
Que pour ma part je me range
Sous la bannière et les ors
De la liberté des anges
Qui inspirent et qui dévorent
Le poète sous la frange...
.
Amezeg
.

8 commentaires:

  1. Un vrai tour de force, ces variations sur le thème
    du travail qu'on s'impose pour arriver au résultat que voilà!
    Bravo, Amezeg, joli poème!
    Michelle

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    1. Merci Michelle,

      Mais ce petit bout rimé
      Ne m’a guère fait trimer...
      Sans cet ange,
      À l’air étrange,
      Que La Licorne a convié,
      Je crains fort qu’il n’eût été
      Que rimaille au petit pied,
      Poésie déshéritée,
      Amusette, et, bien à tort,
      Contrefaçon du plus fort.

      Amezeg :-)

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    2. Je lis votre court échange
      Et vous me voyez d'accord
      La chose peut paraître étrange
      Mais tout ce qui sent l'effort
      Et n'est pas dicté par l'ange
      N'est que musique incolore ... :-)

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    3. Votre image, dès l’abord,
      M’a semblé d’un tel mélange
      De malice et puis d’amor,
      Que j’ai tôt su que cet ange
      Allait sauver, tout retors,
      Ce poème qui engrange
      Les péchés de l’amator... :-)

      Amezor

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  2. Oui, je l'aime aussi cet ange
    Et le sourire qu'il arbore
    Est de ceux qui dérangent :
    On le hait ou on l'adore... :-)

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    1. Ni coquin, ni matamore,
      Il tient un peu des deux bords...
      Est-ce pour donner le change
      À la raison qui trop range
      Et jamais ne voit l’aurore
      Quand survient du jour la mort ?

      Amezeg

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    2. Sous ses boucles d'archange
      On voit l'humour éclore...
      Un bon rire le démange
      Quand il pense que d'abord
      Il doit faire sa "vie d'ange"... ;-)

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  3. Waouh... Amezeg ouvre le bal.. La barre est haute.. (la marée aussi :-)
    "La poésie, telle un matador, nous pique en plein cœur..
    N'importe quand, à n'importe quelle heure, pour le faire éclore..."

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