A minuit pile, à la minute où les minous sont mistigris,
Rémi ne peut pas s’endormir.
Rémi rêve à Emilie.
Emilie c’est sa mie, son amie de cœur, sa Minnie.
Depuis qu’il l’a vue se mirer dans les miroirs de l’Académie,
chaussée de ses mignons chaussons,
dans son tutu mi-soie mi-tulle,
pour Rémi c’est un tsunami.
Les prémices de l’amour fou rendent son minois vermillon.
Mais Emilie a un promis, c’est un champion du tatami,
un gominé, quelle infamie, quelle pantomime !
Rémi se sent minable et mièvre,
il voudrait tamiser ce minus, le brumiser, l’atomiser, l’éliminer.
Réduire en miettes ce fumier qui fait des mines à Emilie.
Mais Rémi n’est pas criminel, ni misérable ni miteux.
Ni encore moins homicide
Il admirera sa Mimi comme un papillon une étoile,
si cosmique, si mirifique.
Terré au fond d’un ermitage, il la laissera minauder
avec ce Mickey de mi-Carême.
L’amour le mine et le lamine. Pauvre Rémi.
et s’achemine vers Rémi ?
C’est Amina, elle irradie, elle illumine…
et Rémi oublie Emilie.
Tu...tu...t'en sors remarquablement bien...
RépondreSupprimerC'est "mimi" tout plein ! ;-)
Merci chère Licorne !
SupprimerCe fut un plaisir
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j'ai adoré...ce minois qui rougit ...et la fin amena Amina... . et avec un R devant, Amina devint pour moi Raminagrobis , le Rominet qui finit par bouffer les prétendants a son arbitrage.....
SupprimerBises chat toyantes
Merci beaucoup Pétrus pour ce commentaire très spirituel
Supprimer¸¸.•*¨*•¸¸.•*¨*• ☆
quel talent !
RépondreSupprimerJe rougis, je pâlis...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆