Sur le piano
Dans la cuisine
C’est Dark Vador qui est aux fourneaux
Et qui fulmine
Mais c’est Mozart qu’on assassine !
Elles font toutes comme ça les vedettes
Abusant de la vinaigrette
Servant l’Moët et Chandon (Giovanni !) ‘vec une paille
Et très grand lèvement de saucière austère ! Aïe !
Mais c’est Mozart qu’on assassine !
Le sabre laser tue les dièses,
Le four est une vraie fournaise
Les casseroles sont pleines de bémol
Et la béchamel est toute molle !
Mais c’est Mozart qu’on assassine !
Devant ce gâchis de pognon
Qu’il nous mitonne aux p’tits oignons
La menace n’est pas fantôme
Qu’il ne nous serve qu’un bout de tomme !
Mais c’est Mozart qu’on assassine !
Il a enfermé sous burqa
La cuisinière Papagena
Et assaisonne de doubles croches
La poiscaille comme la bidoche
Mais c’est Mozart qu’on assassine !
Triste gougnafier du désert,
Rentre donc aux Etats-Unis !
Remballe ton maudit hamburger
Et tes airs de reine de la nuit !
C’est Mozart que t’assassinais !
Un peu plus et c’est Vivaldi
Que tu trucidais, lapidaire,
Arguant que tu es « notre père » !
Retourne-t-en dans ton domaine,
Cuistot à la petite semaine !
Vivement le retour du jeudi…
Et du tournedos Rossini !
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Eh, eh , le "retour du Je(u)di"...
RépondreSupprimerc'est bon, j'adore !
Je dirais même plus : c'est succulent ! :-)