La première fois que j'ai fait un grand rêve, j'étais très jeune.
Je devais avoir 8 ou 10 ans.
J'ai fait ce même rêve au moins deux fois, peut-être trois.
Je quittais l'endroit où je vivais à la campagne.
Dans un de ces rêves, je disais adieu à mon cheval.
Et je me retrouvais au pied d'une haute montagne
accompagnée d'un compagnon poilu :
Et là commençait un long périple.
Je n'escaladais pas cette montagne, j'entrais dedans.
J'entrais dans un tunnel et marchais à quatre pattes à l'intérieur.
L'ours me suivait.
Après avoir ainsi rampé dans le noir un bout de temps,
nous arrivions à une pièce creusée dans la montagne
où se trouvaient un ou des bureaux anciens
et sur ces bureaux je découvrais des petits coffrets, des fioles.
Chaque fois, j'avais un merveilleux sentiment
en découvrant ce qui se trouvait là.
Le rêve ne me montrait jamais le contenu.
Et le périple continuait.
De nouveau je rampais dans le noir, l'ours derrière moi,
et puis je découvrais une nouvelle pièce
où se trouvaient un ou des bureaux
sur lesquels reposaient des petits coffres, des fioles.
Et chaque fois que j'ouvrais un de ces contenants,
je ressentais un nouvel émoi.
Et le rêve continuait ainsi.
Je découvrais toujours de nouvelles pièces,
de nouveaux trésors,
quatre fois, cinq fois, six fois ...
C'était magique!
.
.
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J'ai compris plus tard que ce rêve préfigurait mon cheminement intérieur,
avec ses moments pénibles dans le noir,
mais aussi toutes les petites découvertes
qui ont jalonné ma vie et m'ont permis peu à peu
de me connaître et de m'aimer comme je suis.
.
Un cheminement intérieur.. guidé par ce qui est probablement ton animal totem, Michelle :-)
RépondreSupprimerMerci de nous avoir offert ce rêve.. Merci.
Merci Corinne, je n'y avais pas pensé, un ami m'a surnommée "Nounours" un bout de temps.
RépondreSupprimerEt c'était possiblement aussi l'animal-totem de Jung!
"Dans un passage de « L'homme archaïque », il (Jung) raconte que les Pueblos lui apprennent qu'il appartient au « totem de l'ours », qu'il est un ours parce qu'il ne descend pas d'une échelle comme un homme en se tenant tout droit, mais au contraire en tournant le dos, avec ses quatre membres. C'est d'autant plus intéressant que, beaucoup plus tard, en rassemblant ses souvenirs d'enfance, Jung note que sa mère lui apparaissait parfois comme un « étrange animal, comme une prêtresse dans l'antre d'un ours, archaïque et scélérate [...] l'incarnation de ce que j'ai appelé natural mind. Cette allusion montre que si l'argument des Pueblos paraît léger, leur intuition tombe juste, puisque Jung reconnaît une sorte de filiation ursine dans la nature maternelle."
Michelle
Nounours... c'est mignon tout plein :-)
RépondreSupprimerBonne journée à toi, Nounours Michelle...... (j'espère que tout va bien pour notre Licorne..)
@ +++
Merci, Michelle, de nous partager ce beau rêve d'enfance...un rêve qui émerveille et qui semble un rêve "initiatique" au sens premier : un rêve qui est le "début" d'une longue aventure...l'aventure de toute une vie !
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