Le Grand Freux et le Renard
Maître Grand Freux sur un arbre perché,
Tenait dans le bec un Brie de Meaux.
Maître Renard par le fumet séduit
Lui tint à peu près ce laïus :
Eh ! salut, Sire du Grand Freux.
Que tu es ravissant ! Que tu me sembles beau !
Sans mentir, si le beau ramage
Est aussi chic que ce plumage,
Tu es bien le Phénix des gens de ces futaies !
L’entendant, maître Freux ne se sent plus pisser
Et afin d’exhiber ses arpèges
Il déplie un grand bec, et paf le camembert !
Le Renard s’en saisit, et dit : Sacré vieux sire
Veuille admettre que les flatteurs
Vivent aux dépens de ceux qui les entendent
L’argumentaire vaut bien un gruyère, n’est-ce pas …
Maître Freux, penaud et piteux
Jura, mais un peu tard, de ne plus se faire prendre.
.
.
Ah ! qui ne tomberait
RépondreSupprimerSous le charme discret
De cette rediture,
Sauf peut-être un grincheux,
Un coincé de la hure...
En lisant ces deux vers :
« L’entendant, maître Freux ne se sent plus pisser
Et afin d’exhiber ses arpèges... »
Il grognerait peut-être :
" Tout ça c’est bien joli,
Adroitement torché
D’une plume sans fard,
Mais il faut bien le dire
Sans animosité,
Sans piqure et sans dard :
C’EST LESTE IN !
Amezeg :-)
Que c'est bien dit !
SupprimerEt que serait la vie
Sans un peu de lestitude ?
¸¸.•*¨*• ☆
Cher Amezeg,
RépondreSupprimerravie de constater que tu es encore en vie ... ;-)
Quitteras-tu enfin ta retraite
et viendras-tu nous rejoindre sur Filigrane
pour nous proposer, dans le dernier jeu (14),
un petit texte-devinette ?
Ce serait une excellente idée...
et, franchement, je t'en sens capable...:-)