Monsieur de Melon,
Je m'empresse, de répondre, comme vous ne manquerez pas de le noter, au pied de la lettre que je viens de recevoir.
Aux fins de vous convaincre, que, contrairement à ce que vous supputez, je ne la jetterai pas aux orties. Par ailleurs, les herbes ne défigurent pas mon jardin, mon fidèle jardinier s'acquittant, fort bien, d'une tâche, séparant le bon grain de l'ivraie.
Je vous prierai, mes plates-bandes, ne plus les piétiner, celles-ci commençant à montrer piètre état, dû à votre déplorable négligence. Ne vous récriez pas, puisque vous reconnaissez avoir fait le pied de grue, en moultes occasions, sous mes fenêtres.Toutefois, faute avouée, à moitié pardonnée, j'en conviens, mais je ne suis pas sûre d'oublier ce sacrilège.
Sachez monsieur, que ce qui est pris, n'est pas à prendre. Je ne serai jamais votre"tendre chou"; appelons un chat, un chat, voulez-vous. Il se trouve que mariée pour le meilleur et pour le pire, je me trouve fort aise de constater avoir trouvé chaussure à mon pied.
Monsieur, je ne saurais trop vous encourager à faire contre mauvaise fortune bon coeur, sachant que une de perdue, dix de retrouvée...alors, de grâce, cher monsieur, dorénavant, cessez de m'importuner.Quoique vous puissiez encore tenter, sachez que mes cinq à sept ne vous seront jamais réservés; courez, plutôt, conter fleurette sous d'autres cieux, vous y trouverez, j'en suis certaine, l'herbe plus verte et, l'occasion faisant le larron, maintes circonstances à déclamer charmantes bluettes, cueillant peut-être une rose, n'ayant point encore perdu sa vesprée.
Recevez Monsieur, avec mes salutations, mon profond désir de ne plus vous entendre soupirer entre chien et loup.
Aux fins de vous convaincre, que, contrairement à ce que vous supputez, je ne la jetterai pas aux orties. Par ailleurs, les herbes ne défigurent pas mon jardin, mon fidèle jardinier s'acquittant, fort bien, d'une tâche, séparant le bon grain de l'ivraie.
Je vous prierai, mes plates-bandes, ne plus les piétiner, celles-ci commençant à montrer piètre état, dû à votre déplorable négligence. Ne vous récriez pas, puisque vous reconnaissez avoir fait le pied de grue, en moultes occasions, sous mes fenêtres.Toutefois, faute avouée, à moitié pardonnée, j'en conviens, mais je ne suis pas sûre d'oublier ce sacrilège.
Sachez monsieur, que ce qui est pris, n'est pas à prendre. Je ne serai jamais votre"tendre chou"; appelons un chat, un chat, voulez-vous. Il se trouve que mariée pour le meilleur et pour le pire, je me trouve fort aise de constater avoir trouvé chaussure à mon pied.
Monsieur, je ne saurais trop vous encourager à faire contre mauvaise fortune bon coeur, sachant que une de perdue, dix de retrouvée...alors, de grâce, cher monsieur, dorénavant, cessez de m'importuner.Quoique vous puissiez encore tenter, sachez que mes cinq à sept ne vous seront jamais réservés; courez, plutôt, conter fleurette sous d'autres cieux, vous y trouverez, j'en suis certaine, l'herbe plus verte et, l'occasion faisant le larron, maintes circonstances à déclamer charmantes bluettes, cueillant peut-être une rose, n'ayant point encore perdu sa vesprée.
Recevez Monsieur, avec mes salutations, mon profond désir de ne plus vous entendre soupirer entre chien et loup.
Madame Jasselyne de Gazouilly Célestas
Texte de Jacou
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Bravo pour ce collectage d'expressions. Le résultat est malicieux et savoureux !
RépondreSupprimerOui...c'est du grand art !
RépondreSupprimer"Fifty ways to leave a lover..."
J'aime bien ta façon à toi ! :-)
Bises.