samedi 26 juillet 2025

AI "Petits riens" : Haïku 14 - Deux pieds

 




Quand t'as un tempo

de tortue voire d'escargot...

et que t'as pas d'pot !
.

La Licorne
.
 
 

Consignes ICI 

 



vendredi 25 juillet 2025

AI "Petits riens" : Haïku 13 - Quoi ?




 - Qu'est-ce que t'es bronzé !

Tu reviens d'Petaouchné ?

 - Hein ? Quoi ?  - Quoicoubeh !

.

La Licorne

 

Consignes ICI 

 

 


jeudi 24 juillet 2025

AI "Petits riens" : Haïku 12 - Règle

 

  



Dire en cinq syllabes

Suivies de sept, puis de cinq 

Mille vétilles d'été

.

La Licorne



Consignes ICI 

 

 



mercredi 23 juillet 2025

mardi 22 juillet 2025

AI "Petits riens" : Haïku 10 - Poésie minuscule




Elle commence par "aïe"

avant de finir par "coup" :

poésie "bonsaï" !

.

La Licorne

.


Consignes ICI 

 

 


lundi 21 juillet 2025

AI "Petits riens" : Haïku 9 (mais vieux) - Ironie

 


 
 

40 ans d'avance ?

Ah, si tu voyais la France

d'aujourd'hui ! Navrance...
.

La Licorne


(C'est mon article le plus ironique de l'été :
non-sensibles à l'ironie subtile
- ou pass'abstenir... :-)



Consignes ICI 

 



dimanche 20 juillet 2025

AI "Petits riens" : Haïku 8 - Fugacité

 

black and white photography

 
Une idée s'envole

J'essaie de la rattraper
 
 Elle va m'échapper !
.
 
La Licorne
 
 
 

Consignes ICI 

 



vendredi 18 juillet 2025

Mil et Une : "Train train"

 
Pour l'Atelier Mil et Une  
 
 
 
 
 
Cinq heures.
Sonnerie fatidique du réveil. 
Tête lourde.
Lourde. 
Deux cafés serrés
pour ne pas retomber 
dans le sommeil.
 
Une heure plus tard,
affalée sur une banquette du TER,
je regarde défiler la campagne
derrière la vitre.
 
 
 
Je somnole encore,
bercée par le bourdonnement
du train qui serpente...
lentement.
 
A six heures, 
je sors de ma coquille,
en titubant.
Je descends.
 
Encore trois stations de métro. 
L'air libre, enfin. 
Je m'éclipse discrètement 
et je me dirige 
vers le premier banc public.
 
  
 
L'herbe est encore imprégnée de rosée. 
 J'aperçois, 
dans la lueur de l'aube irisée,
une toile pleine de gouttelettes.
C'est beau.
Le temps suspend son vol, 
un instant.
 
 
  
Et puis je me lève,
je marche vers l'usine.
Le cours tumultueux 
de la semaine
va reprendre.
 
Combien de temps 
devrai-je encore tenir ce rythme ?
30 ans ? 35 ans ? 40 ans ?
Ceux qui en décident
ne le vivent pas.
 
Et moi non plus...
Je ne vis pas.
 
La Licorne
 
 
 
  
 
 

mardi 15 juillet 2025

AI "Petits riens" : Haïku 7 - Billes

 


Toutes les billes visées

A Saint-Ptote ou à Ricco

Racontent un passé

.

LL

 

Consignes ICI 

 .

 

dimanche 13 juillet 2025

samedi 12 juillet 2025

vendredi 11 juillet 2025

AI "Petits riens" : Haïku 4 - Graine

 

Dessin Jack Et Le Haricot Magique - Esam Solidarity 

 

Haricot magique

Graine infinitésimale

Jackpot symbolique

.

LL

 


Consignes ICI


Chaperon

 

Pour l'Atelier Mil et Une :

Sujet 147 

 

 

 

- Que fais-tu là, petite fille, seule, au milieu de la banlieue ?

 - Je vais chez  ma grand-mère, qui est malade, 

mais la pluie m'a arrêtée. 

Je me suis mise à l'abri. 

- Demeure-t-elle bien loin, ta grand-mère ? 

- Oh oui, c'est par-delà les deux grandes tours, 

qu'on aperçoit au bout de la rue.

 - Eh bien, dit le robot, je vais y aller avec toi. 

Je te porterai, cela soulagera tes petits pieds.

L'enfant, qui était fatiguée, accepta volontiers.

- Comme vous avez de grandes jambes, dit-elle.

- C'est pour mieux courir, ma belle !

- Comme vos yeux sont noirs !

- C'est pour mieux te voir !

- Comme vos seins sont durs !

- C'est pour mieux te caler, enfant pure ! 

- Comme vos oreilles sont étranges !

- C'est pour mieux t'entendre, mon ange !

- Comme votre voix est hachée !

- C'est pour mieux articuler !

- Comme votre corps est glacé !

 - C'est pour mieux t'embrasser, mon bébé !

Et en disant ces mots, 

le robot resserra son étreinte

sur la fillette...

et l'étouffa. 

 

 MORALITE :

Quand au fond des villes, il y a 

Une fillette aux douces aspirations

Ne la confiez pas à Madame IA :

"Nounou" n'est pas sa vocation.

La Licorne

 

jeudi 10 juillet 2025

AI "Petits riens" : Haïku 3 - Maths

 


 

Trace l'asymptote...

Pour le bac, gagne ta note

Puis hamac, mon pote !

.

LL

 

Consignes ICI 

 dessin de hamac de camping. illustration vectorielle dessinée à la main ...

  

P-S : Attention !

N'essayez pas de faire la sieste

 sur cette asymptote :

par définition, 

elle ne rejoint jamais le tronc !

(même s'il n'y a "presque rien"

entre les deux...:-) 

 :-)

 

 

mercredi 9 juillet 2025

AI "Petits riens" : Haïku 2 - Bain

 

 

 

Telle un ragondin 

Se prélasser dans son bain 

Hum, ça fait du bien... :-)

.

LL

 Consignes ICI

 

mardi 8 juillet 2025

AI "Petits riens" : Haïku 1- Chaleur

 

Illustration empruntée à Tiniak

 Quand il fait chaud ! chaud ! chaud !

  

Poussière et fournaise

Tapie dans l'intense été

J'aspire au néant 

 .

LL

  

 

 

Mais où sont les haricots, les asymptotes, 

les ragondins et les billevesées ?

me direz-vous...  

...ça vient, ça vient...

Pas d'impatience, 

on a tout l'été...

:-) 

.

Consignes ICI

.

 

 


Agenda ironique : "Haïkus d'été" - La Licorne

 

 

 Suite à la proposition d'écriture de Carnets paresseux

(dont vous trouverez les consignes ICI)

je me lance dans une série

de "petits riens" de saison...

 

 

 

Ce seront donc

(farniente oblige)

de tout petits, petits poèmes

qui jalonneront  juillet et août...

au gré de mon inspiration,

journal-hier, hebdromadaire... 

ou irréguli-air... 

vous verrez bien.

(ou vous ne verrez rien,

c'est possible aussi  :-) 

.
 
Allez, on commence, on s'y colle...
 
(voir articles suivants,
 ou cliquer sur les liens ci-dessous)
 
 
 
 
 
 


 


 
 
 
 
.
 
 
La Licorne
 
 
Pour les lire tous "d'un coup",
cliquer sur le libellé "Haïku"
(sous l'article)
 
 

 

 

lundi 7 juillet 2025

JEU 108 : "Rien ne sert de courir" - AlainX

 

 black and white photography

 

 « Rien ne sert de courir… » et on connaît la suite…

On distingue sur  la photo : — un aéroplane — une piste d'envol — un homme — un feutre — une valise — un pantalon — une cravate — une veste portée — une veste épaulée — une paire de chaussures ;  mais aucun raton laveur…

Je cours et m'essouffle pour en tirer un récit, alors voilà :

Il était une fois,
. Un aéroplane, qui a grand besoin de prendre l'air, quitter cette terre irrespirable et s'en aller là-bas vers les lointains inaccessibles et pourtant convoités.

. Une piste d'envol qui réfléchit platement : ce genre de vol a-t-il des chances d'arriver à destination ? Tant d'autres sont partis pour des courses lointaines et sans retour.

. Un homme, qui court en vain, mais mieux vaut courir que s'aplatir devant un échec évident qu'il a sous les yeux. Question de dignité.

. Un feutre, qui joue de malchance, car il entoure une tête à la pensée étriquée. Il se morfond d'une telle existence sans queue ni tête. Pourtant il regorge dans son chapeau de projets faramineux, qu'il aimerait proposer à des humains aventureux. Mais personne n'a l'idée de venir en tirer un de ces papier-chance qu'il offre pour un envol sans retour vers le futur.

. Une valise, celle-là ne s'abrite pas dans une poche sous les yeux comme d'autres de ses consœurs imbéciles. Elle est de type servante dévouée, prête à laver et repasser tout son contenu pour plaire à l'homme qui lui fait la grâce de la porter d'une main ferme.

. Un pantalon, qui souffre depuis trop longtemps de sa banalité, dont il ne s'accommode pas. Il rêve depuis toujours de
 pantalonnades aussi burlesques que grossières, de gauloiseries de carabins et autres joyeusetés. Mais voilà, il a été fabriqué par un tailleur mélancolique et désespéré. C'est vraiment pas de veine.

. Une cravate, qui peut d'ailleurs faire foulard. Une rigolote, transformiste, et qui n'hésite pas, en secret, à s'en envoyer derrière la cravate. Elle risque d'être déçue.

. Une veste portée, banale mais fidèle, sur laquelle on peut compter. Pas un seul bouton ne manque. Parfois elle se pousse un peu du col, c'est juste pour tenter de valoriser son maître.

. Une veste épaulée, qui continue à s'interroger sur ce qu'elle fait là. Nulle envie d'aller végéter dans je ne sais quel dressing d'un hôtel miteux, où elle ne supportera pas d'atterrir. Mais heureusement un espoir se dessine. L'avion a déjà décollé ! Le proprio essaye lamentablement de courir en croyant le rattraper au vol.

. Une paire de chaussures, des fausses jumelles d'ailleurs, qui ont eu la chance de trouver humain à leurs pieds, une bonne pointure, d'après ce qu'on dit. Alors elles restent fidèles, et s'il faut battre la semelle, elles le feront avec entrain.


Et moi, pauvre Richard, auteur désœuvré, je suis témoin désemparé de la scène. Je sors mon calepin qui ne me quitte jamais et je griffonne :
«La vérité et la lumière sont à la portée de ceux qui désirent les connaître. » (*)
J'arriverai bien à fourguer cette phrase dans mon prochain bouquin. Sorte d'aphorisme éculé qui ne veut strictement rien dire d'intéressant. Normal, je ne suis qu'un auteur qui descend à la cave chercher une inspiration introuvable, au lieu d'être à la hauteur de mes délires.
------------
(*) : extrait du livre « Un » de Richard Bach.

 

AlainX 

 

 

mercredi 2 juillet 2025

JEU 108 : "Biplan" - La Licorne

 

 

Qu'est-ce que je fous là ?

Dans ce désert sans fin

Et cette route, où elle va ? 

Aucun bus, pas de train

On s'croirait dans Hitchcock

Ah j'ai vraiment la frousse !

Me suis-je trompée d'époque ?

Ai-je la mort aux trousses ?

Est-ce que c'est mon Saint "Ex"

Qui m'attend au tournant ?

 Gros noeuds dans mon cortex

Et ce foutu biplan...

Dont le moteur vrombit

Comme abeille en folie 

 

  

 

Mince ! Le voilà qui pique

 Très dangereusement

 Céder à la panique ?

Il se pose doucement.

Ma parano abdique.

 Un grand Prince en descend.

 Il porte des lunettes

Une écharpe et des gants

Et il a sur sa tête

Un chapeau-éléphant

Il me dit : "Bien l'bonjour !

Heureux d'vous rencontrer !

Voulez-vous faire un tour

Dans mon coucou ailé ?

Je dis : "Où vous m'emmenez ?"

Il dit : "Le long du vent

Nous suivrons l'alizé...

Mais attendez, avant,

 Je veux vous proposer

Mes jolis goélands

Imprimés en 3D.

Il ouvre sa valise

Elle est pleine d'oiseaux

Je découvre, ô surprise,

Mille Jonathan-robots !

"C'est un jeu enfantin

Téléguidé du ciel..."

Je dis : "Non, merci bien !

Moi, j'ai déjà deux L

Et le jeu aérien

Je l'aime "naturel"...

Je n'ai besoin de rien 

D'autre que de moi-même

Pour explorer les liens

Et savoir ce que j'aime

"Attendez, me dit-il

J'ai aussi des moutons

De toutes tailles et couleurs

Pressez sur le bouton

Ou bien sur le buzzer

Ils sont tellement mignons

Allez, n'ayez pas peur

J'donne la boîte en option...

Me gonfle un peu le mec !

Je regarde son avion

Et je me dis qu'avec

J'irais dans les nuages

Loin des salamalecs

Et loin des marchandages

 

black and white photography 

 

Je saute dans le cockpit

Et puis je mets les gaz

J'ai honte de prendre la fuite

Mais là-haut c'est l'extase 

Je revis, je savoure

L'ivresse des hauteurs

Loin des bagages lourds

De mon drôle de vendeur.

Bête de le laisser là

Sa tête était sympa 

Je reviendrai l'chercher

Quand il aura compris

Qu'il faut longtemps marcher

Pour trouver l'eau du puits

Que la vie est sacrée

Et les étoiles aussi

Je reviendrai l'chercher

Quand il fera plus noir

Qu'ses jouets seront cassés 

Et quand le fin renard

L'aura apprivoisé !

.

LL

 


29 juin 1900 : Naissance de Saint-Exupéry - Revue Des Deux Mondes 


 

 

mardi 1 juillet 2025

JEU 108 : "Un homme à bout de souffle" - Ghislaine

 



Un homme à bout de souffle.

L'homme à bout de souffle court, court…
C'était le vol qu'il ne fallait pas manquer.
C'était la dernière chance !

Elle avait dit :
Mon vol privé partira à huit heures.
Soit là.
C'était la seule condition pour sauver sa vie.
Il n'y aurait plus d'autres chances.

L'homme le sait ! 
Il devra leur apporter les renseignements,
sinon il sera mort très vite ! 
On ne dupe pas l'organisation !
La mallette était prête. 
Les papiers volés au centre scientifique
bien rangés dedans. 
L'organisation allait faire une fortune 
avec le résultat des recherches. Il le savait. 
Et dans l'avion, avec elle,
le grande ponte serait là !
Les plus importants feront partie de ce vol.

L'homme court, court, à bout de souffle !

Un ascenseur coincé de son hôtel l'a retardé !
Un imprévu complètement indépendant de sa volonté !
L'homme scrute sa montre !
Dix minutes !!
Allez, il peut y arriver !! 
Cours, cours plus vite
se dit il .

L'avion est là ! Il prend son envol. 
L'homme court, court,
fait de grands gestes, crie, hurle, 
transpire, crie presque à l'agonie !
C'est fini pour lui ! 
Il est arrivé trop tard..

Il se laisse choir sur le sol… 
La valise toujours accrochée à sa main.
Il essaie de reprendre son souffle. 
Les yeux pleins de larmes, 
il ne bouge plus. Ne pense plus.
C'est fini pour lui.

Soudain un énorme bruit,
comme un coup de canon, 
déchire le ciel,
et un volcan de nuages crache du feu ! 
Une fumée noire envahit l'atmosphère.

L'avion vient d'exploser avec à son bord, 
ceux qui tenaient sa vie dans leurs mains !

L'homme a cessé de courir ! 
Il éclate de rire !
Un rire comme personne 
n'en a jamais entendu.

Cette chance il va la mériter !
 






JEU 108 : "Un"

 

- Atelier d'écriture pour le mois de juillet -
 
 

Ce mois-ci, vous êtes tous invité(e)s 
 
à laisser "courir" votre imagination 
 
à partir de cette image :
 

black and white photography 


et de ce livre :

"Un" 

de Richard Bach

 

Comme d'habitude, 

vous pouvez , au choix :

 

- Placer les mots du titre (trop facile !!!)

- Prendre ce titre comme titre de votre texte

- Ou faire référence au contenu de l'oeuvre citée

(en l'imitant, le complétant, le citant, le parodiant...etc) 

.

 

Envoi à undeuxtrois4@orange.fr

avant le 21 juillet 2025

.
 
A bientôt !
 
.
 
La Licorne
 

P-S : La publication de vos textes peut,

suivant le jour où vous me l'envoyez,

être un peu retardée.

Veuillez m'en excuser...

.