Privée de toi fiston, comme je te nommais,
un immense froid, comme un géant affamé, me dévore.
Au pied du sapin, point de rêve fantastique comme autrefois…
Pierre, tu me manques à un point que je ne pouvais imaginer.
Dans 24 jours nous ne fêterons pas, comme chaque année depuis 21 ans,
cette fête si chère à nos coeurs…
Que dis-je nos coeurs ? Ce n’est pas très raffiné,
mais ce serait très juste de dire nos tripes.
Te souviens tu de cette immense émotion ressentie au premier regard
où, décidant de divorcer, un événement quasi « extra terrestre »
nous a attachés, scotchés… comme deux aimants… amants ??
Tu es parti, où, quand, comment ?
Amnésie quand tu nous tiens.
Un mois déjà que je ne sais rien de toi.
Evaporé… disparu…
fondu dans cet immense foutoir qui habitait nos rêves…
devenus cauchemars sans toi.
Bref… peu importe… oui c’est vrai, tu me manques,
cependant un autre occupe mon esprit,
mais ni mon corps, ni mon coeur.
« Dis quand reviendras tu ? »
Barbara, tu te souviens ???
Barbara, tu te souviens ???
Quand même préviens pour éviter tout drame…
Tout d’un coup j’en ris…..
va savoir pourquoi.
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Superbe...et émouvant...
RépondreSupprimerCe n'est pas sans "L", mais sans "lui"...que se fera Noël !
Ton texte , pour des raisons personnelles, me touche tout particulièrement, Françoise...
Merci !
Ton texte est extrêmement touchant, et même poignant.
RépondreSupprimerBravo pour ce beau « lipodrame ».
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