La mémoire est mon Dieu bien étrange
Qui nous fait oublier presque tout
Qui s'enfuit sur les ailes d'un ange
Effaçant les moments les plus doux
Mais que sur notre langue se pose
Le moelleux d'un biscuit détrempé
Et soudain de très loin quelque chose
Frémit à la première gorgée
Une impression floue mais délicieuse
Un souvenir ancien et profond
Une miette de l'époque heureuse...
Enfouie sous les futures saisons
Reviennent alors comme une chance
La saveur des jours qui ne sont plus
La douceur des matins de l'enfance
Et les images du temps perdu...
La Licorne
C'est tout à fait ça et si joliment dit !
RépondreSupprimerMission bien accomplie ! Un texte qui fait plaisir à nos oreilles... comme à nos papilles !
RépondreSupprimerLa mémoire est étrange oui qui grâce ou à cause d'un gâteau comme chez Proust ou d'un mot comme chez Faulkner joue si souvent avec nous.
RépondreSupprimerUn superbe texte. Bravo. Annick a raison, c'est tout à fait ça la mémoire.
Bises.
Merci à vous...j'ai cru ne pas y arriver (oui, je sais, c'est moi qui donne la consigne, mais come je n'essaie pas avant, je "rame" tout autant que vous..;-), et puis les mots sont venus...tout à coup...un peu comme le souvenir de Proust, qui résiste, résiste...puis s'offre soudain ! :-)
RépondreSupprimerOui ça m'a fait la même impression : il n'est pas facile à tordre, le Marcel.
RépondreSupprimerMais tu as super bien réussi !
¸¸.•*¨*• ☆
Très joli texte, bravo! Et merci!
RépondreSupprimerMichelle