La lune et les tartufes
Quand la lune semblait voilée comme une femme
Elle était accusée telle Catalina
De tramer pour séduire, oubliant son âme
Mais de l’inceste point, jura et ne fouina
Se défendit la lune qui ne jongle
Avec les lois cosmiques non plus des citoyens
Mais comme elle se trouvait à se ronger les ongles
Elle se décida de les traiter de païens
Ces tartufes jaunis comme des mirabelles
Qui pensaient avoir la droiture de Mirabeau
Et se complaisaient dans leur façon ni juste ni belle
La lune éclairée reprit son grand flambeau
Déclama sa geste comme Eschyle son Orestie
Ou nul acteur pas même Gabriel Gabrio
Ne pourrait imiter sa suprême répartie
Elle hua ces ragots sans valeur ni agio
De ces gredins mal léchés aux airs de figues
Ces drôles d’oiseaux qu’on chasse comme des faisans
Il est un beau jour où tous les chasseurs se liguent
Pour un bon rôti de faisan au parmesan
Farci aux cornichons et plein de noisettes
Sinon penser à le transformer en pâté
Auquel on ajouterait quelques grisettes
Ces beaux champignons que mangeaient nos ânes bâtés
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(Les mots en italiques étaient imposés...)
Magnifique, Bizak !
RépondreSupprimerIl faut bien du talent pour écrire un poème cohérent et agréable à lire avec des mots pareils !!!!
Tu t'en sors avec brio !
et Gabrio ;-)
Il me fallait surtout de la motivation à en revendre, grâce à la Céleste avec son magnifique poème et à toi La Licorne par ton encouragement à les publier. Je suis honoré que tu le trouves beau,mon poème, même s'il peut encore être affiné.
RépondreSupprimerMerci La Licorne.
Je vois que notre cher poète a trouvé chaussure à son pied avec cette consigne impossible.
RépondreSupprimerJe suis impressionnée autant que toi !
Bisous à tous les deux
¸¸.•*¨*• ☆
Impressionné autant que moi aussi impressionné par tes qualités de poétesse; ton poème est aussi magnifique.Le jeu en valait la chandelle, il était passionnant, et puis je découvre ce poème de Dumas, avec les 24 mots imposés avec des vers en alexandrin, ce qui nous impose un rythme et nous fait aimer cette belle langue de Voltaire. Merci à toi, la Céleste, merci à toi aussi La Licorne.
SupprimerBisous