Muette, glisse une barque,
Indiscret, un rayon de lune la dévoile,
Gouvernée, marin sans masque.
A peine un frisson caressant les berges,
De ce dédale infini, il sait les passages,
Devine toutes ces vies, il les a partagées,
Un ailleurs, a décidé de retrouver.
La rame habile, se joue des roselières,
Nichées d’oiseaux, pélicans blancs,
Ondule sur la moire de la rivière.
Voyage, où tout s’éloigne,
Lui, enfant du delta, elle l’inconnue
Pour qu’ils se rejoignent.
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Ophélie, joliment revisitée. J'aime beaucoup. Merci.
RépondreSupprimerComme un frisson...
RépondreSupprimerUn très beau sonnet, jacou.
Très évocateur, on sent l'onde vibrer autour de la barque...
¸¸.•*¨*• ☆
Magnifique...de bout en bout.
RépondreSupprimerRimbaud serait jaloux ! ;-)
Je plussoie les comm' précédents :)
RépondreSupprimerUn très joli sonnet qui flotte sur une eau, chantant nos rêves qui vaguent sur un radeau silencieux et paisible.
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