photo personnelle
Comme c'était la veille du quatorze juillet
Je contemplais le ciel, gris, morne et sans couleur
Sombre ardoise sans vie, nuages tristounets
Et je l'imaginais... tout autre dans trente heures
Bon, certes, comme Brassens, chaque année je paresse,
Pendant le défilé, au fond d'un lit douillet...
Oui, mais le soir venu, je ne boude pas la liesse
Ni la magie nocturne et ses plaisants bouquets
Car cela fait du bien d'écarquiller les yeux
De se sentir enfant, de se sentir heureux
Devant la féérie d'un ballet de lumière...
Même Rimbaud connut ses Illuminations
Et comme l'a si bien dit le grand Apollinaire
"Rallumer les étoiles" , c'est urgent, nom de nom !... ;-)
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La Licorne
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Jolies étoiles. Bravo pour ton imagination et ta fertilité chère Licorne.
RépondreSupprimerMerci Eeguab. La photo fut prise, il y a quelques années, lors d'un splendide feu d'artifice sur le port de la Rochelle.
SupprimerBon, sur le plan de l'imagination, tu n'as rien à m'envier...j'ai beaucoup aimé ton texte de ce mois-ci...!
Quant aux autres, ils ont encore une semaine... :-)
Très belle façon de raconter le 14 juillet; et puis "Rallumer les étoiles", est tellement d'actualité. :)
RépondreSupprimerMerci
Oui...
SupprimerMais je ne sais pas si je raconterais ça de la même façon, ce matin, après ce qui s'est passé à Nice...
Triste quatorze juillet !
Je viens de lire la réaction de Gilles Farcet (sur Phytospiritualité).
SupprimerElle est très proche de ce que je ressens...après cette scène d'horreur.
C'est ici :
http://spinescent.blogspot.fr/2016/07/gilles-farcet-quelques-pauvres-mots.html
Et je vous partage, ne trouvant pas les mots cette fois-ci, le texte que j'avais écrit juste après les attentas de novembre 2015 :
SupprimerQuand la tornade de la terreur
emporte nos rêves de douceur
Quand le tourbillon de la folie
vient mitrailler nos vies
Quand la tempête de la violence
vient assassiner la confiance
Quand il n'y a plus rien à faire
plus rien à dire
Quand la loi de l'enfer
nous apporte le pire
et nous laisse sans voix...
Quand c'est encore une fois
que s'effondre l'innocence
dans un déluge de non-sens...
Quand on ne sait plus
ni la cause ni le but...
Faut-il baisser les bras ?
Faut-il pleurer tout bas ?
Faut-il maudire le sort ?
Faut-il craindre la mort ?
Faut-il crier vengeance ?
Creuser les différences ?
Inviter à la guerre ?
Accroître la misère ?
Faut-il rendre oeil pour oeil
et créer deuil pour deuil ?
Suivre ceux qui là-haut
décident de nos tombeaux ?
Ecouter leurs sirènes
leurs trémolos de haine ?
Ou bien faire une pause
au bord de la psychose
Ou bien rester debout
sans rien savoir du tout...
Juste que c'en est assez
et qu'on veut vivre entier
Juste le bruit de nos coeurs
au milieu du malheur
Juste le souffle du vent
léger et insistant
Qui nous dit que le monde
aimerait changer de ronde
Qui nous murmure le souhait
d'un commencement de paix...
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La Licorne.
Splendide !
RépondreSupprimerEt je me permets de reprendre le texte de Gilles Farcet qui est magnifique d'humilité et d'espoir.
Merci la Licorne
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Superbe!!!! Oui, rallumons les étoiles!!!!
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