Le cheval Parthénon s'ennuie sur sa frise
S'il ne tenait qu'à lui il partirait au galop
Il aimerait voir Florence, Cosme Premier ou bien Pise
Nul doute que l'herbe est plus verte là-haut
Un fois en Italie rien ne l'empêcherait de partir vers la Tamise
Charles Premier lui indiquerait le point zéro
Après l'Europe direction Equateur ou bien la banquise ?
Visiter sa parentèle de par le monde ! en bateau...
Madrid ou Kobe ? Les deux ont leur Don Quichotte
Un coucou à Rossinante, qui s'y pique s'y frotte
Partir voir Theodose Premier le byzantin ?
Quitter l'Europe pour le Missouri des Amerloques ?
De là voguer jusqu'à Rama V à Bangkok ?
Ah zut, recommencer le trip, il a oublié son cousin argentin
.
Valentyne
.
Quelle belle chevauchée! :)
RépondreSupprimerUne chevauchée autour du monde...
SupprimerIl va fatiguer un peu, le fougueux étalon ! :-D
Comme dit Jacou fort à propos les valentiniennes cavalcades ne déçoivent jamais. :D
RépondreSupprimerToujours "piaffante", toujours partante, toujours "verte", quoi ! :-)
SupprimerAh...les sonnets aléatoires de Raymond Queneau !
RépondreSupprimerMerci Valentyne, de nous les remettre en mémoire !
Ton cheval m'a l'air d'avoir les pattes qui le démangent...
Je le comprends : être pétrifié, bloqué dans une fresque, quel ennui !
Je crois que je vais faire comme lui, et m'offrir quelques escapades...et même plus que ça...puisque je pars dans quelques jours pour une "virée" dans plusieurs pays successifs : ton texte tombe donc à point nommé ...pour moi !
Pendant ce temps de "vacances", vous pourrez bien sûr encore laisser des commentaires ici, mais ne vous étonnez pas si je reste muette un moment... :-)
A plus (vers la mi-août).
Valentyne enfourchant Pégase et cela nous donne un superbe poème sur les rêveries d'un cheval. Bravo.
RépondreSupprimerQue le grand cric me croque si ce n'est pas un bel hommage au surréalisme !
RépondreSupprimerMais de qui donc est ce premier vers ?
¸¸.•*¨*• ☆
D'un certain Raymond... ;-)
Supprimer