Comme j’ai l’habitude de me lever potron-minet,
je m’étais subrepticement éclipsé ce matin là de mon domicile ;
au préalable je m’étais empressé de faire mes ablutions,
car mon caractère primesautier m’avait incité
à entreprendre une promenade dans le parc
qui jouxte notre immeuble……
qui jouxte notre immeuble……
Dans les escaliers je croisais le voisin du dessus,
dont je remarquais comme à moult occasions la mine de chafouin,
son allure de censeur prêt à fustiger tous les importuns sur son passage .
Dépassant allègrement ce personnage
dans ma joyeuse descente des marches ,
dans ma joyeuse descente des marches ,
et ce en dépit d’une prudente salutation que je lui adressais ,
je l’entendis persifler dans mon dos ,
m’envoyant du bout des lèvres un « petit paltoquet, va ! »
Sortant de notre résidence du Pré Fleuri
je me dirigeais hardiment vers l’entrée du parc….
Dès les premières enjambées
je fus saisi par les effluves printanières que le vent léger portait ,
tel un navire chargé d’épices orientales …….
je fus saisi par les effluves printanières que le vent léger portait ,
tel un navire chargé d’épices orientales …….
Le parc tire sa renommée légendaire
e ses parterres fleuris d’essences de toutes sortes
e ses parterres fleuris d’essences de toutes sortes
et je m’enivrais au passage en reconnaissant
qui le mimosa, la violette, la coumarine…
C’est alors qu’au détour d’une allée je tombais nez à nez
avec une charmante jeune femme à la chevelure rousse et abondante
qui fut aussi surprise que moi de cette rencontre inopinée .
Pour ma part j’eus carrément l’impression de croiser une fée,
tellement le bleu délicat de ses yeux magnifiques
et son sourire d’ange m’avaient impressionné.
Nous poursuivîmes chacun notre marche mais ,
à maintes reprises, je ne pus m’empêcher,
à maintes reprises, je ne pus m’empêcher,
d’un geste discret de la tête, de suivre du regard cette demoiselle
au charme discret mais naturellement envoûtant,
femme véritable callipyge……
au charme discret mais naturellement envoûtant,
femme véritable callipyge……
C’est alors qu’à brûle-pourpoint un malotru osa troubler l’image divine
qui demeurait en mes pensées en m’abordant pour me conter des calembredaines
au sujet de son chat qu’il suivait en ce parc jusqu’à sa soudaine disparition……
En fait je compris par la suite qu’il n’en voulait qu’à mon escarcelle
que je tenais accrochée à la taille ; je réagis vivement ,
mais le pleutre n’osa poursuivre ses rodomontades
et s’en fut courant à perdre haleine .
C’est alors que je m’esclaffais en pensant à ce gougnafier et ses galéjades :
s’il avait subodoré qu’au lieu de mirifiques pièces d’or
mon escarcelle ne contenait en tout et pour tout qu’une poignée de graines
que j’apportais au responsable du parc,
il aurait été encore plus marri de sa pusillanime tentative…..
Mais cette attaque avortée ne put m’empêcher de demeurer dans le souvenir
de la gouleyante et mystérieuse jeune femme rousse…..
Petrus
Ah ! Rousse... et gouleyante !
RépondreSupprimerEnivrez-vous, disait beaudelaire ! ;-)
Le beau de l'air printanier m'a troublé moi aussi. Baudelaire, évidemment !
RépondreSupprimer"Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore. Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore..."
RépondreSupprimerbon, là, on sait qu'elle est rousse :)
Belle histoire pleine de verve et de sourire où glissent comme poissons dans l'eau les mots proposés par La Licorne !
C'est donc toi que j'ai croisé dans le parc l'autre jour, cher Petrus ? ;-)
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Tu as parfaitement raison, Céleste, c'était bien moi , ce matin là....
SupprimerNos chemins se sont ainsi croisés ....
Faudrait-il envisager une suite à cette historiette ?
L'avenir nous le dira....
Bonne journée et merci à tous mes visiteurs
Petrus
(je transmets)
Supprimer"Belle Demoiselle
RépondreSupprimerQui se presse dans l'allée..."
aurait chanté Christophe Maé...
Hirondelle couleur de feu ? :-)