Soir après soir les jours se taisent,
Chaque matin la nuit éteint
Le grand tohubohu bleu d’hier.
L’étoile s’isole dans le ciel vert
Et chacun vaque à son chemin
Où sont les cris et les colères ?
Et chacun vaque à son chemin
Où sont les cris et les colères ?
Printemps tardif, automne mauve,
Où va l’ami, passé la porte ?
Comment savoir ce qu’on oublie ?
Où va l’ami, passé la porte ?
Comment savoir ce qu’on oublie ?
Qui de la vague ou de la houle ?
Qui de la poule ou de l’oeuf ?
Comment dire ce qu’on ne sait pas ?
Qui de la poule ou de l’oeuf ?
Comment dire ce qu’on ne sait pas ?
Questions infinies et idiotes
Chaque matin la nuit éteint
Le grand tohubohu bleu d’hier.
Chaque matin la nuit éteint
Le grand tohubohu bleu d’hier.
Où vont les cris et les colères ?
Passent l’été rouge et l’hiver,
Soir après soir les jours se taisent.
Passent l’été rouge et l’hiver,
Soir après soir les jours se taisent.
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Il me parle beaucoup, ce poème...
RépondreSupprimerIl me touche aussi...
Il y a des questions qu'on se pose tous...
Merci Licorne
Supprimerc'est un drôle de poème qui s'est un peu construit tout seul, en s'appuyant sur les mots que tu proposais.