Consigne ICI
Le moineau
Ni milan majestueux, ni pigeon roucoulant
Je ne suis qu’un moineau picorant vos miettes.
Pourtant quand je suis tombé, l’aile brisée
Tu m’as recueilli dans tes mains inquiètes.
Tu m’as alors, de jour et de nuit, soigné
Dans le secret voilé d’un coin sombre.
Il est temps de reprendre mon vol ce matin.
D’un geste doux, tu me poses sur ta main,
Je sens sur moi ton front brûlant
Et t’embrasse alors reconnaissant.
Je reviendrai souvent te saluer d’un chant
Sur le rebord de la fenêtre de ta chambre
D’hôpital pour à mon tour te réconforter.
Chacun soigne l'autre...
RépondreSupprimerj'aime beaucoup ton histoire tendre et compassionnelle !
Bises, Mary !
Un texte aussi poétique et tendre que les échanges du "Petit prince". Bravo !
RépondreSupprimer