JEUX OLYMPIENS
(DERNIERS FEUX DU ROI DES GUEUX)
Amour sacré de la patrie,
Coup de foudre pour le pouvoir,
Pour Maman habillée par Dior,
Pour les serpents dans les couloirs,
Pour ces tapis et ces ponts d'or
Qui dénient la démocratie,
Sur les trois marches du podium
Les derniers seront les premiers !
Paralysé par sa bêtise
L'enfant-roi isolé se grise
De ses risibles sabliers
Qu'il retourne dans l'atrium.
"Donnons leur du pain et des jeux,
Des médailles et des miracles,
"Les Champs Elysées", "Que je t'aime".
De la provoc dans le spectacle !".
Qui donc est l'auteur du poème ?
C'est Néron au banquet des dieux,
Le Seigneur des anneaux qui sait faire
Bon usage de toutes les crises.
De par sa mégalomanie.
"Que l'or dure !" est sa litanie.
"Tout plutôt que les heures grises.
Ou l'acteur ne prend pas lumière !".
Tant pis pour les finances qui sont dans la déroute :
Ce trop de bankable vaut bien un César sans nul doute !
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On est tous restés sur la même "crise" (celle du pouvoir)...
RépondreSupprimerY'en avait d'autres, mais c'est vrai que la photo "parisienne" orientait en ce sens.
Il est vrai que derrière "le pain et les jeux" (qui tombent à pic pour redorer le blason de certains et pour faire oublier "les choses qui fâchent"), le tableau national n'est guère brillant...
Tu le dis fort bien, avec élégance et subtilité, deux éléments qui manquent cruellement dans les rangs de ceux qui nous gouvernent...
Tout à la contemplation de leur nombril et de leurs intérêts (très) personnels, ils s'appliquent à détruire méthodiquement tout ce qui faisait la solidité de notre pays (institutions, démocratie...finances publiques)
Qui les arrêtera ?