Quand le peuple dit, tous ensemble, parfois cela fait mal. Il y a comme un seuil, qui est franchi, comme un effet tunnel, et puis c’est l’avalanche, il est quelque chose là d’universel. Que l’on nomme cela des œillets, de velours, des casseroles ou des ustensiles, ou que l’on dise du printemps, qu’importe … mais souvent, comme avec le cancer, les onguents ne suffisent pas, il faut le bistouri du chirurgien.
Grimper l’un après l’autre, au-delà du Forum,
Par les toits, et prier qu’on ne tire la tente
Sur cette lampe à huile à l’aura combattante,
Pour si tôt la moucher dans le vieux décorum.
Armes et rebellions diront : Ultimatum !
Révolution chérie ! Enfance provocante !
Et l’aurore des mots se fera résistante,
Prière et puis colère anti-capharnaüm.
Des tanks contre mes mains, et mes cris qui résonnent.
Vouloir simplement vivre, à jamais, pour toujours,
Libre comme l’oiseau sur la fleur de velours.
Dans ce jour qui s’élève, hors des canons qui tonnent,
Je préfère tomber que de vivre à mi-temps.
Mon Dieu comme c’est dur de mourir au printemps.

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