Filigrane

Ateliers d'écriture mensuels : textes, poèmes et jeux littéraires

samedi 4 octobre 2025

JEU 111 : "Les âges de la vie" - Lilousoleil

 

 

 

 

Les âges de la vie

 

Dans la main tremblante, une photographie : le passé s’y abrite comme une flamme fragile. Le visage jeune s’y dessine, clair, lisse, plein d’élan. Pourtant, derrière lui, le présent veille, marqué de rides comme un livre feuilleté par le temps.

La mémoire s’invite dans ce dialogue secret. Elle murmure des noms, des rires, des instants oubliés que seule l’âme conserve. Chaque souvenir est une étoile suspendue au-dessus des années.

La fragilité n’est pas une faiblesse : elle est la tendresse du corps qui a tant vécu, la délicatesse de la peau qui raconte l’histoire mieux que les mots. Elle est le tremblement discret d’une vie qui se sait précieuse.

Et dans ce contraste éclate la beauté. Non pas celle des traits immobiles, mais celle du passage, du chemin parcouru, de la lumière qui habite encore les yeux. La beauté qui persiste, différente mais intacte, comme une vérité que rien ne peut effacer.

Ainsi, les âges de la vie ne s’opposent pas : ils se superposent, s’étreignent et se prolongent. Et dans cette rencontre fragile entre hier et aujourd’hui, se révèle l’éternelle grâce d’exister.

 

Lilousoleil

 

 

 

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Libellés : Les âges de la vie, LILOU SOLEIL

JEU 111 : "Miroir, mon beau miroir" - An'Maï

 

 

 

Miroir, mon beau miroir 

 

Les âges de la vie semblaient passer sur Hélène sans laisser de trace. C'est ce qu'elle pensait en tout cas ! Elle était belle certes, mais plus que tout, elle était imbue de sa beauté. Tellement infatuée d’elle-même qu’elle n’acceptait d’amies qu’en tant que faire-valoir. Au milieu de ces filles pas obligatoirement moches mais toujours insipides, elle brillait comme une rose dans un champ d’orties. Bien qu’elle eût pu s’en dispenser elle passait de longues heures devant son miroir à parfaire sa beauté, usant et abusant de crèmes et d’onguents parfumés. Elle guettait anxieusement sur l’ovale pur de son visage, l’apparition de la moindre imperfection qui en eût troublé l’harmonie ou terni la fraîche carnation. Bouton, éphélide, trace de couperose, veinule disgracieuse, rougeur suspecte, ridule traîtresse…Rien n’échappait à cette quotidienne et minutieuse inspection qui lui permettait en outre de se contempler à tout propos, ce qui lui procurait le plus ineffable des plaisirs. Tout lui était bon pour s’arrêter, fût-ce un bref instant devant son reflet ! Rien ni personne dans la vie ne l’intéressait plus qu’elle-même.. Elle s’étalait avec complaisance sur les multiples qualités dont la nature l’avait si généreusement dotée. À l’en croire, toutes les fées s’étaient penchées sur un seul berceau : le sien et de toutes les grâces dont elle elles l'avaient dotée, son visage était sans conteste le joyau le plus précieux ! Elle se délectait sans complexe de l’admiration béate qu’elle suscitait chez ses amies et elle acceptait comme un tribut à sa souveraine beauté les qualificatifs dithyrambiques dont l’abreuvait la cohorte de ses soupirants. Elle était persuadée qu’elle représentait à elle seule, l’incarnation de l’idéal féminin, la quintessence de la séduction, la perfection faite femme. Elle ignorait les risques que lui faisait courir son monumental ego !

C’était déjà beaucoup de se croire la plus belle, c’était bien pis de faire croire à ses amies qu’elles ne l’étaient pas, de leur reprocher à mots à peine couverts leur manque de charme, leur manque de goût ou d’originalité. Leur manque de tout en somme. Ces « pauvres filles oubliées de la nature » pensait-elle sans le leur dire, rêvaient de lui ressembler sans y parvenir jamais. Avaient-elles la moindre chance ? De toute façon, elle n’eût admis pour rien au monde que l’une d’entre elles pût la rejoindre sur ces hauteurs qui devaient demeurer inaccessibles. Les conseils qu'elle leur prodiguait, magnanime, n’avaient d’autre but que de les enfoncer plus encore dans la boue de leur imperfection tout en la confortant, elle, sur son impérial trône.

Un jour l’une de ses fans les plus fidèles se lassa de subir sans broncher ses remarques à la fois mielleuses et fielleuses. Elle était fatiguée de se prosterner devant cette marmoréenne idole qui jamais ne consentait à descendre de son piédestal. Si fatiguée qu’elle prit enfin conscience que ce parangon d’orgueil et d’égoïsme recevait sans jamais rien donner en retour. Alors, prenant le ciel ou l’enfer à témoin, elle fit un vœu qui se réalisa bien au-delà de ses espérances les plus secrètes : 

« Fasse que les miroirs continuent à la refléter belle et que chaque fois qu'elle s'y admirera, elle devienne vieille et laide comme un pou sans même s’en apercevoir ! Ce ne serait que justice à la fin !» Ce fut une pensée fugace mais d’une telle force qu’elle en fut secouée et regretta aussitôt de l’avoir eue. Trop tard ! Le sort en était jeté et ainsi fut fait.

À partir de ce jour, le destin de la belle Hélène bascula à son insu. Chaque fois que même incidemment elle se lorgnait dans un miroir, il lui renvoyait traîtreusement l’image parfaite qu’elle s’attendait à y voir. Cependant, chaque fois aussi, y apparaissait une ride qu’elle ne voyait pas. Jour après jour, ride après ride, qu’il fût fortuit ou intentionné, chaque regard qu’elle s’adressait au travers d’un miroir ou de la moindre surface réfléchissante, lui façonnait un nouveau visage que les autres découvraient peu à peu mais dont elle-même n’avait pas conscience. Elle ne voyait pas non plus les mines de plus en plus apitoyées de ses ex admirateurs qui continuaient néanmoins à lui débiter des fadaises pour ne pas la vexer ni encourir ses foudres. Seules ses amies, se réjouirent de pouvoir enfin lui retourner ses moqueries. Quand elles la rencontraient, elles souriaient l’air entendu et lui assénaient en jubilant intérieurement :

- Tu as pris un sacré coup de vieux ma belle !

- Vous êtes jalouses ! Rétorquait l’offensée.

Un jour, celle qui avait inconsidérément formulé le vœu funeste et que le remord tarabustait, lui dit gentiment :

- Je t’en supplie, rends-toi à l’évidence, tu vieillis Hélène ! Et d’ajouter pour tempérer quelque peu son propos : - Hélas ! Comme tout le monde ma chère !

- C’est impossible ! s’indigna l’orgueilleuse.

Mais elle dut lire la cruelle vérité dans le regard malheureux de l’autre car elle rentra séance tenante. Dans la salle de bain, plantée devant son miroir, affligée, elle vit enfin : là, au coin des yeux, de vilaines pattes d’oie qu’elle ne se connaissait pas. Et sur son front, deux rides profondes. Désemparée, il lui fallut quelques minutes pour se reprendre et encore quelques autres pour passer de l’abattement à la colère outragée. Elle étala devant elle tous ses petits pots de crèmes miraculeuses et se mit au travail, bien décidée à ne pas remettre un pied dehors tant que les disgracieuses rides ne seraient pas totalement effacées. Et bien sûr, tout le temps qu’elle passa devant le miroir maudit à essayer de vaincre le mal, celui-ci, au contraire, ne fit qu’empirer. Tandis que son corps demeurait jeune et ferme, sur son visage, la vieillesse gagnait du terrain. Chaque jour dans la glace, le masque hideux gravé de rides profondes lui faisait face. Atterrée, elle se s'enferma chez elle déterminée à venir à bout du mal étrange qui ravageait son visage Prétextant un virus très contagieux, elle n’ouvrit plus à personne, pas même à ses parents inquiets à juste titre. Et moins encore aux amies qu’elle avait si souvent vexées ! Elle fit la sourde oreille à leurs appels répétés. Recluse volontaire dans sa maison, sans presque manger ni boire, elle continua à observer de près l’implacable progression du mal inconnu qui la défigurait irrémédiablement. Désormais son visage sillonné de mille rides était méconnaissable. Pire, chaque fois qu’elle le regardait, il paraissait se graver de nouveaux sillons que nul onguent miraculeux ne parvenait à gommer. La rage au cœur, elle brisa tous les miroirs de la maison et obscurcit toutes les fenêtres de lourdes tentures noires. Elle ne voulait plus se voir. Jusqu’à l’eau du lavabo qui lui renvoyait l’image du désastre galopant ! Alors elle cessa de se laver. Un soir, lasse et déprimée au-delà de tout, elle se coucha pour attendre la mort et ne se releva plus. Mais le Destin facétieux et cruel lui refusait cette dernière faveur. Son corps, toujours bien entretenu, ne lui obéissait plus. Même privé de soins, d’eau et de nourriture, il s’obstinait à fonctionner comme une machine parfaitement huilée. 

Décidée à en finir, elle utilisa le peu d'énergie qui lui restait pour accomplir son dernier geste. Avant, elle appela ses parents. «Je m'en vais !», leur annonça-t-elle d'une voix éteinte. Le lendemain, rongés par l'angoisse, ils forcèrent sa porte, et la découvrirent, pâle, les yeux clos, étendue sur la courtepointe satinée de son lit. Elle s’était tailladé les veines des poignets avec l’arête aiguisée d’un éclat de miroir brisé. Sur l'oreiller blanc, son visage lisse et sans défaut se détachait. Elle ressemblait à la belle au Bois dormant qui n’attend que le baiser du Prince charmant pour se réveiller. Jamais elle ne saurait que le mot d’explication qu’elle leur avait laissé les plongerait non seulement dans un immense chagrin mais aussi dans une profonde perplexité. En effet, par un étrange et dernier pied de nez du Destin ironique, la Mort lui avait restitué toute sa beauté.

 

An'Maï

(Texte écrit en 2015, remanié pour l'occasion)

 

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Libellés : AN'MAÏ, Les âges de la vie

vendredi 3 octobre 2025

JEU 111 : "Lavis des âges" - Tiniak


regard poLétique à l'œuvre


Vole, âge volage !

Et puis retombe, sage
sur le rivage au doux présage
balayé jusque sur le tard
par l’engoulevent des Grands-Soirs

Molle hier, molaire
à présent dure comme fière
mâchouille aux portes de l’envers
la gomme d’un retour de flamme
que digère ton vague-à-l’âme

Ficelle que celle
qui file au ciel
la longe aux brins artificiels
où s’accrochent les gouttes d’ambre
de rêves nubiles en chambre

Lavis des âges de la vie
viens en attendrir le glacis
tant que s’en écrit le voyage
 

Tiniak



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Libellés : Les âges de la vie, poème, TINIAK

jeudi 2 octobre 2025

JEU 111 : "Les âges de la vie" - AlainX

 

 



— Miroir, mon beau miroir, dis-moi si je suis toujours la plus belle ?

— La plus belle que qui, que quoi ? Qu'est-ce donc que « la plus belle » ?

— Arrête de répondre à mes questions par d'autres questions, contente-toi de refléter, c'est tout ce qu'on te demande.

— Tu sais que le reflet n'est pas la réalité, ma belle, ou plutôt mon ancienne belle que tu n'es plus. Mais tu essayes encore. Tu as beau te farder, te poudrer, «t'esthéticienniser », te « collagéniser », et y laisser le tiers de ta pension de retraite, tu ne changeras rien au processus dégénératif dans lequel tu t'enfonces  jour après jour. Tu as désormais traversé tous les âges de la vie. Qu'espères-tu encore ?

— Miroir, mon beau miroir, je t'utilise pour que tes reflets soient positifs à mon égard, et non l'inverse, sinon tu risques que je te brise, même si j'encours ainsi sept ans de malheur. Au point où j'en suis je ne crains plus rien ni personne. Mets à l'œuvre tes pouvoirs magiques et redonne-moi ma jeunesse d'antan. Je te le demande. Ton prix sera le mien.

— Tu ne possèdes plus grand-chose, ma vieille, tes années de luxe et de stupres sont derrière toi et il n'en reste strictement rien. Tes rides sont profondes, tes doigts déformés, des douleurs articulaires constantes, et tu avances à grandes enjambées, – si toutefois tu sais faire encore de grandes enjambées, – vers l'inéluctable mort qui t'attend. Alors certes, je peux te redonner une jeunesse artificielle, mais en as-tu les moyens financièrement ?

— Miroir, mon beau miroir, tu sais bien que je n'ai plus que ma modeste retraite, tous mes amants que j'ai satisfaits au-delà de tout, ne m'ont strictement rien laissé. Les hommes sont d'une ingratitude épouvantable. Redonne-moi ma jeunesse et je mènerai une vie exemplaire, je suis même prête à la passer dans un couvent.

— Ah !Ah ! Ah ! Tu me fais rire, la vieille ! Point de richesses, point de jeunesse ! L'adage est incontournable. Je suis forcé de l'appliquer. Mais enfin, je suis de bonne humeur et je veux être bon prince. Je vais te montrer quelques instants l'inaccessible jeunesse que tu ne retrouveras plus jamais. Observe attentivement, délecte toi, ça ne durera pas, d'autant plus que je connais l'instant exact de ta mort. Maintenant regarde-toi dans une jeunesse qui ne t'appartient plus.

La vieille aux cheveux blancs se vit en brune dans le miroir. Elle fut quelque peu déçue de n'être pas plus avenante, souriante, jouissant de sa jeunesse. Le miroir montrait une femme soucieuse pour qui le bonheur s'était déjà éloigné. Une tristesse l'envahit, gagna tout son corps, elle tapa le miroir contre le mur derrière elle. Il  s'y brisa. Elle ramassa un morceau tranchant avec lequel elle s'ouvrit les veines des deux bras  et se taillada la gorge.
Tard dans la nuit, un homme qui passait par là, vit le corps étendu au sol dans une mare de sang. Il appela les secours mais c'était évidemment trop tard.

Dans le petit cercle fermé des miroirs magiques, intacts ou brisés, on raconte encore l'histoire de cette vieille dame qui après sa mort fut conduite par des anges à lunettes, par-delà les nuages, jusqu'aux confins de l'univers. Elle fut accueillie par la Déesse des Malheureuses qui lui apporta le réconfort éternel auquel elle avait droit désormais.


AlainX
 
 
 

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Libellés : ALAINX, Les âges de la vie

JEU 111 : "Les âges de Zavatta" - Lothar



File source: http://www.circopedia.org/File:Zavatta_Program.jpg


Il naquit dans la sciure, sous un ciel de toile bleue et rouge, quelque part entre deux routes. Enfant, il croyait que le monde entier sentait le crottin tiède, le foin humide et la mandoline de son père. L’école n’était pas une maison fixe mais une roulotte où l’on apprenait à compter avec les billets du guichet et à lire dans les yeux des spectateurs. Cet âge fut celui de l’émerveillement, quand chaque chute était un jeu et chaque gifle de farine ou de sciure une caresse. 

Puis vint l’âge du travail acharné. Zavatta s’inventa clown-musicien : accordéon en bandoulière, banjo, trompette… Il apprit à se casser la figure avec élégance, à s’offrir en maladresse pour mieux révéler la grâce. Le public riait, riait toujours, et parfois, il l’espérait, pleurait un peu. Derrière le maquillage, lui savait combien les os souffraient, combien la route était longue, combien il fallait de courage pour lever un chapiteau chaque matin. 


« La gloire du cirque entra dans les salons 
comme un vieil oncle drôle. »

   


L’âge de la gloire arriva comme une fête tardive : la télévision s’enticha de ce visage barbouillé, de ce clown tendre et jamais méchant. Zavatta entra dans les foyers comme un vieil oncle drôle. Mais la gloire est une amante capricieuse : elle éclaire et elle brûle. Le cirque traditionnel s’essoufflait, les enfants se tournaient vers d’autres écrans, et le vieux clown sentit qu’il devait lutter contre l’oubli.   


Et puis l’âge des ombres. Les muscles refusaient, le cœur se serrait, les routes semblaient trop longues. Le maquillage cachait mal la fatigue. On ne rit pas toujours des rides nouvelles. Alors Zavatta chercha des lieux de silence, là où le rire n’est pas exigé. 


C’est ainsi qu’un jour — on dit que c’était un automne — il monta au Mont Sainte-Odile. On le dit. Pas en clown, pas en musicien, mais en pèlerin maladroit, un peu tremblant. Les pierres anciennes semblaient lui parler comme un vieux public, patient et grave. Au sommet, il contempla la plaine d’Alsace comme on contemple la piste vide après le spectacle.

Il sortit une petite trompette cabossée de sa poche. Souffla doucement, presque pour lui. Une note fluette s’éleva dans l’air froid, puis une autre, puis un éclat de rire d’enfant dans sa mémoire. Là, Zavatta sut que les âges de sa vie n’étaient pas perdus : ils formaient un seul numéro, une seule marche vers le haut, jusqu’à ce silence. Une seule marche cachée dans le chiffre 666.  

Il pensa à l’affiche de ses soixante-six ans : deux six qui se regardent comme deux visages en miroir. Le troisième, invisible, il le portait en lui, comme un saut de plus que seul le temps révèle.
   


Alors, dans la grange en contrebas, s’est jouée une autre scène : celle d’un mulet têtu et d’un clown musicien sans fard, réunis autour d’un piano fatigué et d’un bol tibétain.  

Case 1— Découverte / Épreuve Visuel : Finistère répond à la note fluette, joue un accord maladroit ; une grande tige jaillit du bol tibétain et s’enroule autour d’une chaise. Les nourrices observent, perplexes.
Grand-mère : « Chut. Il compose. »
Finistère, concentré : « Si je force, ça devient une forêt ? »  

Case 2 — Le pèlerin démystifié (vignette courte, plan poitrine) Visuel : Entrée du pèlerin, le clown musicien, nouveau compagnon de route ; il s’assoit sur un tabouret, essuie son maquillage d’un geste lent. Les traits du visage redeviennent humains. On voit de la sciure sur ses manches.
Texte narratif (encadré, doux) : « Parfois, les masques se rangent comme des outils. »
Clown, presque en murmurant : « J’ai gardé un coin de papier, pour si jamais… »  

Case 3— Le poème Visuel : Le clown, sans maquillage, écrit sur le revers d’une affiche déchirée. Une plume improvisée, quelques taches d’encre. Finistère écoute, une oreille attentive.
Poème (dans une bulle-légende, court, fragile) : « Quand la note tombe, la terre la cueille ; quand je me démaquille, le rire devient poignée de terre. On n’emporte pas le cirque, on emporte une poignée de poussière. »
 Finistère, avec un petit sourire : « C’est beau. On dirait une plante qui apprend à parler. »  

Case 4 — Conséquence dramatique / Quasi-climax Visuel : Finistère et le clown jouent une mélodie entière, maladroite, magnifique, et la grange se couvre en quelques secondes de fleurs et de pousses : pissenlits, vigne, un petit bouleau même. Les nuages au loin s’écartent.
Texte narratif : « Leur musique ne sauvait rien. Elle faisait pousser autre chose : des doutes, des chemins. »
SFX : RUMBLE léger, chant d’oiseau.  

Case 5— Plan final, image forte Visuel : Plan serré sur Finistère debout sur le banc du piano, regard vers l’horizon, sabots sur les touches, le clown musicien à ses côtés écrivant la dernière ligne. La montagne respire.
Texte narratif (encadré, phrase-lame) : « Il n’avait pas brisé la boucle. Il l’avait seulement éclairée d’une autre lumière. »
Finistère, tranquille : « Demain, on essaiera Chopin. Ou on plante un arbre. »  

Zavatta repartit du Mont, plus léger, comme si la montagne avait accepté de porter un peu de son fardeau.  

Lothar

...


Ajout de La Licorne :
Hommage à Zavatta



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Libellés : Les âges de la vie, LOTHAR

mercredi 1 octobre 2025

JEU 111 : "Mais que Marianne était jolie" - Jill Bill

 

Mais que Marianne était jolie



Je ne suis plus du printemps
Ni de l'été
Je ne suis plus de l'automne
Je suis de l'hiver à présent ;
J'ai traversé les âges de la vie
En gens du voyage, en mortelle
En célibataire, aussi...
Ah inéluctable temps qui passe, qui nous use,
Du lange au linceul...

Ne me chante pas, que j'ai encore de beaux yeux,
Que j'aurais pu rendre un homme heureux
Mon jeune Hugues...
Mon miroir se veut aussi bon prince,
En me renvoyant l'image de mon passé
Qui se confronte à la réalité, cette vieillesse...

Avoir été et être encore,
Je n'ai plus cette belle face
Mais, dit-on, une belle âme....

Ainsi soit-elle l'abbé,
Ainsi soit-elle bon dieu !

Jill Bill
 
 
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Libellés : JILL BILL., Les âges de la vie

JEU 111 : "Les âges de la vie"

 

- Atelier d'écriture pour le mois d'octobre -
  

Ce mois-ci, vous êtes tous invité(e)s 
 
à  exercer votre imagination 
 
à partir de cette image :
 
 
 
Photo de Tony Luciani 



 et de ce livre :
 
"Les âges de la vie"
 
de Christiane Singer
. 
 
 
Comme d'habitude,

vous pouvez, au choix :


- Placer les mots du titre

dans l'ordre ou dans le désordre

- Prendre le titre de ce livre comme titre de votre texte

- Ou faire référence dans votre texte au contenu de l'oeuvre

(en l'imitant, le complétant, le citant, le parodiant...etc)

.


Envoi à undeuxtrois4@orange.fr

avant le 21 octobre 2025
.

Bel automne !
.

La Licorne
.


 

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Libellés : Jeu, Les âges de la vie
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Vous en trouverez la règle actuelle ICI

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pour exercer vos talents
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Les productions sont publiées sur le blog au fur et à mesure de leur réception, dans l'ordre d'arrivée...

Si vous vous sentez inspiré(e), il n'est pas interdit de proposer plusieurs textes par défi...

Et les jeux sont bien sûr
"ouverts à tous"...

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Il ne faut jamais faire de littérature, il faut écrire et ce n'est pas pareil. Christian BOBIN

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