Mais que Marianne était jolie
Je ne suis plus du printemps
Ni de l'été
Je ne suis plus de l'automne
Je suis de l'hiver à présent ;
J'ai traversé les âges de la vie
En gens du voyage, en mortelle
En célibataire, aussi...
Ah inéluctable temps qui passe, qui nous use,
Du lange au linceul...
Ne me chante pas, que j'ai encore de beaux yeux,
Que j'aurais pu rendre un homme heureux
Mon jeune Hugues...
Mon miroir se veut aussi bon prince,
En me renvoyant l'image de mon passé
Qui se confronte à la réalité, cette vieillesse...
Avoir été et être encore,
Je n'ai plus cette belle face
Mais, dit-on, une belle âme....
Ainsi soit-elle l'abbé,
Ainsi soit-elle bon dieu !
Bilan de fin de vie : quand on compte les joies et les peines...devant la réalité du temps qui passe. Merci pour ce beau poème, Jill !
RépondreSupprimerMerci La Licorne.... eh oui, amitiés, jill
Supprimer