Les âges de la vie
Dans la main tremblante, une photographie : le passé s’y abrite comme une flamme fragile. Le visage jeune s’y dessine, clair, lisse, plein d’élan. Pourtant, derrière lui, le présent veille, marqué de rides comme un livre feuilleté par le temps.
La mémoire s’invite dans ce dialogue secret. Elle murmure des noms, des rires, des instants oubliés que seule l’âme conserve. Chaque souvenir est une étoile suspendue au-dessus des années.
La fragilité n’est pas une faiblesse : elle est la tendresse du corps qui a tant vécu, la délicatesse de la peau qui raconte l’histoire mieux que les mots. Elle est le tremblement discret d’une vie qui se sait précieuse.
Et dans ce contraste éclate la beauté. Non pas celle des traits immobiles, mais celle du passage, du chemin parcouru, de la lumière qui habite encore les yeux. La beauté qui persiste, différente mais intacte, comme une vérité que rien ne peut effacer.
Ainsi, les âges de la vie ne s’opposent pas : ils se superposent, s’étreignent et se prolongent. Et dans cette rencontre fragile entre hier et aujourd’hui, se révèle l’éternelle grâce d’exister.
Lilousoleil
Très joli, Lilou !
RépondreSupprimerTu exprimes de façon magnifique la "beauté de l'âme"
qui transcende le temps qui passe
et les rides apparentes...
Merci et j'espère être plus fidèle à l'avenir ! avec le sourire
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