BELLE
Notre-Dame de Paris, un roman, des
chansons, une année,
Ombrageuse, cette année, sous les arbres du parc d’une Maison blanche,
Trop blanche – partout du blanc, dans les herbes folles, dans sa tête,
Regardez-le, il a perdu sa beauté dans celle d’une jeune fille qui l’a quitté un mois plus tôt.
Esmeralda, désormais, danse pour lui dans sa tête.
Dans la salle commune, des corps tanguent, s’agitent ou s’immobilisent
Au rythme de ceux qui courent comme des fous furieux après la rondeur d’un ballon
Magnifié par des maillots imprégnés d’eau, de sang, de sel,
En boucle, cette chanson, en boucle dans sa tête, devant la lucarne rectangulaire.
Dans sa caboche un peu abîmée, cette année-là,
Esmeralda sans fioritures dans la voix du loup-garou,
Pour rendre plus douce la profondeur de sa douleur, pour
Apprivoiser au mieux la blancheur des lieux,
Reconquérir la vie, l’épouser – à nouveau – pour toujours peut-être.
Infiniment, il escorte la jeune et belle gitane dans
Sa chambre, dans ses rêves, dans sa tête en feu.
Ombrageuse, cette année, sous les arbres du parc d’une Maison blanche,
Trop blanche – partout du blanc, dans les herbes folles, dans sa tête,
Regardez-le, il a perdu sa beauté dans celle d’une jeune fille qui l’a quitté un mois plus tôt.
Esmeralda, désormais, danse pour lui dans sa tête.
Dans la salle commune, des corps tanguent, s’agitent ou s’immobilisent
Au rythme de ceux qui courent comme des fous furieux après la rondeur d’un ballon
Magnifié par des maillots imprégnés d’eau, de sang, de sel,
En boucle, cette chanson, en boucle dans sa tête, devant la lucarne rectangulaire.
Dans sa caboche un peu abîmée, cette année-là,
Esmeralda sans fioritures dans la voix du loup-garou,
Pour rendre plus douce la profondeur de sa douleur, pour
Apprivoiser au mieux la blancheur des lieux,
Reconquérir la vie, l’épouser – à nouveau – pour toujours peut-être.
Infiniment, il escorte la jeune et belle gitane dans
Sa chambre, dans ses rêves, dans sa tête en feu.
J'aime beaucoup !
RépondreSupprimer(j'ai mis du temps à commenter parce que mon ordi "boulot" m'interdit de commenter sur blogger :(
Merci Carnets !
SupprimerPendant l'incendie de Notre-Dame, en compagnie de ses fidèles
Amis, le Baobab et le Corbeau, la Carpe et le Renard, le
Roseau et le Chêne, autour d'un plateau de fromages au lait cru,
Il n'avait d'yeux (le Dodo paresseux) que pour le spectacle éclatant d'une fleur de tournesol,
Soleil du soir gallicanesque - coi.
:-)
Bah oui, parce qu'au boulot, vous êtes un robot !!!
Supprimer;-)
Moi, c'est le "boulot" tout court qui m'empêche...de tout faire ! :-)
RépondreSupprimerGarou chantait "Belle" en 1998...ce fut une grande année pour moi aussi...pour d'autres raisons que la coupe du monde : je me suis mariée !
Magnifique ton texte, Andréa...tout en poésie.
Excuse-moi de n'être pas venue commenter plus tôt !
Merci à toi !
SupprimerAh, l'année 1998... Que de souvenirs pour chacun de nous !
Je prépare un autre acrostiche... (il a fait fort notre Dodo avec son Victor-la-Victoire).
Bonne nouvelle...
Supprimerj'en veux encore...des acrostiches !!!!
(nous rendraient-ils "accro" ?) ;-)
Allez ! ils se sont retrouvés de l'autre côté de la vie (si j'ai bien compris le poème !)
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