SANS SAUCE
Maman m'a raconté cette histoire en rentrant du travail :
en passant par le square près de la mairie,
elle a vu un chat qui essayait d'attraper un oiseau
posé au bord du bassin ;
posé au bord du bassin ;
le chat a sauté, mais l'oiseau s'est envolé ;
alors le chat est tombé à l'eau.
Cette histoire m'a beaucoup fait rigoler.
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Mon histoire :
L'histoire à la sauce Noé
L'autre jour, alors que j'étais occupé à finir la construction de mon Arche
– c'est urgent, j'ai senti les premières gouttes –
j'ai vu un chat qui s'approchait de moi.
J'ai pensé qu'il venait s'inscrire (trop tard) pour la rentrée
– c'est pour bientôt, j'ai remarqué
que les bassins commencent à déborder –
que les bassins commencent à déborder –
mais je me suis aperçu qu'il ne me regardait pas.
Il fixait intensément le petit oiseau
que j'avais recruté pour me tenir compagnie
que j'avais recruté pour me tenir compagnie
– les oiseaux ne craignent pas la pluie –
Posé sur le bord d'un bassin,
le moineau chantait à tue-tête sans se soucier du danger.
le moineau chantait à tue-tête sans se soucier du danger.
Mais comme j'avais reconnu dans le matou chasseur
celui qui avait été élu pour représenter la famille féline
de la mémoire postdiluvienne,
celui qui avait été élu pour représenter la famille féline
de la mémoire postdiluvienne,
je ne pouvais décemment pas lui fendre le crâne
en lui lançant le marteau que j'avais en main.
La piaf (c'était une nonette), tout à son gazouillis mélodieux,
ne se préoccupait pas du potentiel danger.
Que faire sinon observer avec effroi l'imminence de la catastrophe ?
Après tout, quand ils vont être tous ensemble dans l'Arche
– il faut vraiment que je me dépêche, il tombe des hallebardes –
il va bien falloir qu'ils cohabitent ;
je vais la gérer comment, moi, la chaîne alimentaire ?
Le chat avance à pas de loup…
Mais le chat loupe la petite vocaliste
qui promptement s'est envolée.
Alors le chat, huant la bête à plumes
et pataugeant piteusement dans l'eau du bassin
dans lequel il est tombé, se met à hurler :
"Chasse-la de ma vue !".
qui promptement s'est envolée.
Alors le chat, huant la bête à plumes
et pataugeant piteusement dans l'eau du bassin
dans lequel il est tombé, se met à hurler :
"Chasse-la de ma vue !".
Cette histoire m'a beaucoup fait rigoler :
tout mouillé, il ressemblait à un chat pelé !
Un billet sur mon blog à propos de ce livre :
ICI
ICI
Je ne connaissais pas le livre de Gilles Barraqué, mais il est vrai que cette histoire "mise à toutes les sauces", y compris les plus saugrenues, est une idée en or...qui donne envie d'écrire de plein de façons différentes...
RépondreSupprimerLa tienne est bien sympathique : je me suis déjà demandé, à l'occasion , comment les chats et autres prédateurs aux dents longues avaient pu partager l'arche avec leurs proies préférées...
Voilà un mystère qui nous échappera toujours...:-))
Bon, n'en profitez pas, tout de même, chers ami(e)s, pour accomoder les animaux de l'arche "à toutes les sauces"...et dans votre assiette...ce qui pourrait heurter ma sensibilité écolo et pas trop...carnivore ! ;-)
P-S: En te relisant, Martine, je suis tombée sur quelques détails croustillants (par exemple : le "chat, huant...":-)))