Tel un champ philosophique
Depuis quelque temps le mal effleure Marguerite, désirant l'effeuiller.
Elle s'est pourtant revêtue de poudre de riz avant de regagner ses pétales
mais rien n'y fait, sa vie est un vrai dédale.
Elle a Baudelaire tenter de changer radicellement
sa terre intérieure demeure en jachère sans chair.
Elle se croit encore jaune, mais sa jeunesse s'enfuit visiblement.
— Étamine, tu l'as vu ta mine ? L'agace sa voisine.
Espèce de pédoncule de mes choses pense-t-elle en l'entendant.
Tu veux me faire boire le calice jusqu'à ce que le sépale nous sépare ?
C'est en musardant près de ce champ abandonné pour amuser mon pistil que mon oreille en feuille de chou perçut tout cela.
Je me suis dit : — mon petit gars, prends-en de la graine.
Il est temps que tu réfléchisses à la racine de ton existence.
Marguerite, vieille fille en fleur, au beau milieu de son champ philosophique (ou lexical), nous propose une réflexion "radicale" sur le sens de la vie...
RépondreSupprimerMais une question demeure : quel est le mal (ou mâle) à ses côtés ?
Ça ne peut être que le mal d'amour, ou un mâle d'amour…
Supprimercependant, nous effeuillerons les possibles !
Mon petit gars, mon petit gars... On va bientôt avoir l'âge de s'appeler ma vieille tige, non ? ;-)
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