Sous le règne des cendres
La planète étouffait, sous le règne des cendres
En de lointains échos, de malingres soupirs
Sans craindre des frimas, le retour, ce novembre
Fi, des champs baladeurs ! Adieu, vague océane…
La douleur est partout où flottèrent des fleurs
Et les libres parfums, et les folles couleurs
Un silence impérieux couvrant chaque membrane
Rien ne semblait pouvoir percer dans ce malheur
Sauf à naître poussière, impavide et profane
Dans la désolation, grisaient des marguerites
Un tapis morne et froid, saisi de morts subites
Malin traînait ici des langueurs indolores
Au point de négliger qu’en sa force de vie
Le jaune d’un pétale a repris son essor
Consigne du jeu ICI
Voilà un paysage brûlé et dévasté...qui nous met (joliment) l'âme en peine.
RépondreSupprimerHeureusement qu'il y a une petite couleur d'espoir à la fin.
Ici Baudelaire s'est piqué à l'eau de (Bar)javel ! ;-)
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